Les océans recouvrent la majorité de la planète. Ils jouent un rôle très important qu’il ne faut pas négliger. Le découvrir et le comprendre est nécessaire.

4e de couverture
Notre planète est couverte par l’immensité des océans, leurs ressources et leur biodiversité sont indispensables à l’avenir de la Terre, car ce sont des mers que la vie est arrivée. Hubert Reeves nous explique dans un merveilleux voyage qui nous emmènera jusqu’aux grands fonds qui regorgent de nombreux volcans immergés, pourquoi les océans sont salés, comment fonctionnent les vents et les courants marins qui agissent sur notre climat…

Mon avis
Comme d’habitude la série « Hubert Reeves nous explique » nous amène à voir un sujet autrement. Les océans ne sont pas un thème sans intérêt. Ils recouvrent les trois quarts de notre planète. C’est pour cela que l’on appelle la planète bleue. « Les océans ne sont pas si profonds que cela, ils n’ont en moyenne que 3 à 4 kilomètres de profondeur. » (p. 6). Pour se rendre compte de ce que cela représente au niveau de Terre, une image en coupe est nécessaire avec le noyau interne, le manteau intérieur, la croûte terrestre… Sans eau, la vie n’est pas possible. « On estime que l’eau et les premiers mécanismes climatiques sont apparus 900 millions d’années auparavant » (p. 7). Par conséquent, il faut y faire très attention à elle. Elle monte partout. Pourquoi? « – Je sais, c’est à cause du réchauffement climatique! Les banquises fondent et le niveau de la mer augmente! – Tu as raison, c’est bien à cause du réchauffement climatique. Mais la fonte des glaces ne joue aucun rôle dans le phénomène de la montée des eaux. Regarde ton orangeade avec ses glaçons. Lorsque ceux-ci seront fondus, le niveau de ton orangeade n’aura pas monté. – Cela ne veut pas dire que le réchauffement climatique n’est pas l’un des plus graves problèmes de notre époque. Car les eaux plus chaudes font fondre des banquises où vivent les ours polaires… ou font dépérir de magnifiques coraux des atols des mers tropicales. Le niveau de la mer s’élève bien à cause du réchauffement climatique, mais parce qu’en se réchauffant, l’eau des océans se dilate et prend plus de place » (p. 14). Un sujet assez peu abordé dans la bande dessinée jeunesse et en rapport avec l’écologie.

D’autres interrogations sont également posées. Par exemple, pourquoi l’eau de mer est salée. « En dévalant des montagnes sur les roches de leurs lits, les eaux de rivières arrachent de petites particules de potassium et de chlorure de sodium. Le chlorure de sodium, c’est le sel que nous utilisons pour la cuisine. Ensuite, un autre phénomène entre en jeu. Comme vous le savez, l’eau des océans s’évapore continuellement sous l’effet de la chaleur. C’est le phénomène qui crée les nuages et la pluie. L’évaporation de l’eau n’entraîne pas le sel, celui-ci reste et s’accumule dans les océans » (p. 22). Les explications sont toujours claires, limpides et compréhensibles. Que l’on soit un adulte ou soit un enfant, on apprend toujours sans langue de bois.

Nous faisons un chouette voyage dans un vaisseau sous marin. Le commandant Cousteau est passé par là. Il fallut un siècle de recherche pour qu’en 1950 on découvre la grande dorsale. « On s’est aperçu que cette dorsale était reliée à d’autres quasi identiques, qui traversent l’océan indien ou encore le Pacifique. Le réseau de dorsales est la plus grande composante géologique de notre planète. Elle atteint 64 000 km! » (p. 28). Et on découvre les fameuses Lucky Strike (fumeurs noirs) et l’ensemble des volcans sous et sur Terre. Dans les tréfonds de la mer, dans les abysses se trouvent des animaux étranges et surprenants. Nous en découvrirons certains. Quand quelques uns reviennent à la surface, cela étonne toujours. L’humain n’a pas encore détruit l’ensemble du microcosme pour se faire toujours plus d’argent sur du court terme.

L’angle écologique est abordé avec cette question du plastique qui pollue les eaux du monde. « – On a découvert récemment des énormes amas de déchets plastiques dans le grand gyre du pacifique. Les déchets s’y étendent sur une superficie de six fois plus grande que la France! – Comme ils restent captifs indéfiniment, ils s’y désintègrent, mais très lentement. Les effets de ces plastiques sur la faune sont catastrophiques » (p. 59). Cela concerne l’ensemble des animaux qui les mangent et qui les tuent. Une chaîne de l’homme qui retourne à l’homme pour mieux le tuer à petit feu. Donc le message est clair, faites attention.

Une nouvelle lecture passionnante et cultivée qui nous sensibilise pour apprendre encore plus.

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