22h05 rue des Dames

Satoru va de mieux en mieux. Néanmoins un pan de son passé reste totalement obscur. Arrivera t’il à mettre de la lumière sur l’horreur?

4e de couverture
Pour éviter à Aya Nakanishi le sort tragique qu’elle a connu lors de la première année 1988, Satoru essaie de se rapprocher de la fillette, ce qui se révèle plus compliqué que prévu ! Heureusement, l’intervention inopinée de Kazu lui fait forte impression et permet de se diriger vers un nouvel avenir.
Hélas, c’est au tour de Misato de se retrouver isolée… Le jeune garçon décide donc de la suivre au gymnase, mais voilà qu’elle disparaît en plein match ! Satoru demande alors à M. Yashiro, son instituteur, de l’aider à la retrouver.
Une décision qui pourrait s’avérer lourde de conséquences…
Réparer les tragédies du passé. Réécrire le présent. Découvrez Erased, le thriller temporel de Kei Sanbe !

Mon avis
Satoru a force d’effort arrive à reprendre le dessus sur son corps. Très vite, il remarche même si c’est encore avec des béquilles. Il doit se battre et découvrir la vérité. Pour l’instant, c’est difficile de trier l’ensemble de ces souvenirs. Comment pourrait-il imaginer qu’il a voyagé dans le temps? Il finira bien par y arriver dans l’ultime tome. Car il fait la rencontre d’Airi et il ne devrait pas reconnaître une inconnue. Une certitude, la retrouver pour discuter simplement. Aura t’elle des réponses supplémentaires?

Un personnage et pas des moindres fait sa réapparition : le meurtrier. Il a attendu depuis si longtemps que sa victime soit consciente. C’est devenu sa nouvelle lubie. Et grâce à ça, un retour à son envie de meurtre d’une petite fille innocente. D’ailleurs, il en a repéré une et c’est une proche de Satoru. Tout se met en place pour qu’il puisse se repaître de sa cruauté personnelle. Kei Sanbe en profite pour nous redonner une vision de son passé très sombre. On ne devient pas criminel au réveil. C’est le seul aspect un peu psychologique qui nous sera présenté et il n’est pas trop développé. Tout le monde ne peut pas être Naoki Urasawa. Il n’y a guère de rebondissements. On mise tout sur l’ultime. Aura t’on le droit à une vraie fin sans queue de poisson? On l’espère car là, on n’a pas grand chose à se mettre sous la dent. A part une motivation sans borne de l’ensemble des protagonistes voulant attraper le méchant.

Un tome qui se dévore d’une traite et qui nous met face au meurtrier. Pourra t’il continuer sa carrière tranquillement?