La Fondation Aquablue est très active. Surtout quand il est question de pouvoir aider des gens dans la détresse. Mais parfois les apparences cachent une réalité plus dramatique et cruelle.

4e de couverture
La Fondation Aquablue dépêche son vaisseau, l’Uruk Uru, sur la planète Tetlaan, afin de livrer du matériel scientifique au chantier de fouilles archéologiques du professeur Marelian. Mais sur place, nos héros découvrent avec amertume que la situation réelle n’est pas celle qu’on leur avait dépeinte. Marelian est détérioré par l’ambition et n’hésite pas à se compromettre avec le tyran local pour servir ses projets carriéristes, au mépris des conventions culturelles interplanétaires. Le professeur restera-t-il sourd à tous les avertissements ? Ouvrira-t-il la boite de Pandore, réveillant ainsi la malédiction de la reine Marachna, grande prêtresse du dieu araignée, Arakh ? Menacé à son insu par le rituel du Baiser d’Arakh, Nao ignore encore qu’il peut compter sur le soutien aveugle de l’assistante du professeur, la belle Chiara. Le cœur généreux de la jeune femme battra-t-il suffisamment fort pour déjouer les desseins de la reine maudite ?

Mon avis
Thierry Cailleteau propose un nouveau cycle de narration à partir de ce tome. Et pour affirmer ce changement de scénario, rien de tel que d’avoir encore un nouveau dessinateur. Siro possède une style bien à lui. Cela saute aux yeux dès la première page. Qu’est-il arrivé au héros blond? Il a subi une cure de jouvence. C’est peut-être parce que le voilà papa. Mais comme sa femme s’occupe de sa progéniture, il peut partir continuer vivre des aventures à l’autre bout du monde. Et puis il est toujours autant naïf le brave gars. Grâce à ça, une nouvelle épopée se développe avec l’apparition de plusieurs méchants, dont une ancienne reine araignée oubliée depuis une centaine d’année dans un temple caché. L’avarice a permis des archéologues de l’inhumer pour qu’elle puisse obtenir sa vengeance.

Les arachnophobes vont être ravis de lire cet album. Ils pourront en voir des araignées de toutes les tailles et poilues comme il faut. Sinon pour l’histoire, c’est tiré par les cheveux avec des ficelles que l’on a déjà vu tellement de fois. Nao ne nous surprend plus autant qu’avant malgré sa musculature. Heureusement qu’il y a des vilains auxquels il faut botter le cul pour prouver sa virilité. Le cadre est posé avec l’ensemble des acteurs. Seulement, on aurait voulu plus de renouveau, de surprise que la cruelle reine animal. Va t’on avoir le droit après à la momie ressuscitée? Nous nous éloignons de plus en plus de l’esprit d’Aquablue et de ces messages écologistes. Les ressorts de la SF basiques deviennent le font de commerce. Faut-il conquérir un nouveau public? La suite nous le dira.

Un tome assez décevant car le ressort sarcophage volé, malédiction et dieu en colère s’applique avec aisance. Où est la marque d’Aquablue?

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