22h05 rue des Dames

La date du mariage approche à grands pas. Les deux amoureux ne filent pas totalement une période de quiétude. Plusieurs ombres arrivent et risquent de tout remettre en cause… ou pas.

4e de couverture
Lee Yeongjun est l’héritier d’une entreprise prestigieuse qu’il tient d’une main de fer. Il considère qu’il est l’incarnation de la perfection. Alors quand sa secrétaire, Kim Miso, lui annonce qu’elle veut démissionner pour trouver un petit ami, c’est la douche froide ! Qu’est-ce qui lui prend ? Pour la garder auprès de lui il est prêt à tout…

Mon avis
Mais pourquoi avoir fait une suite à cette série? Après 5 tomes, l’assistante accepte les avances de son chef. On va finir par croire qu’il y a une question financière là-dessous. Une fois que l’affaire est conclue que raconter? Et bien, la rencontre entre les parents pour valider le mariage. Normalement, c’est l’occasion de donner de l’argent à la famille de l’époux pour qu’il achète sa progéniture. On fait fi de la tradition car le gars est tellement insupportable qu’on se ravie qu’il a trouvé quelqu’un. Bien entendu, le rendez-vous ne se déroule pas bien au début car le père de Kim veut faire la paon. Il échoue sans grande surprise. Cela permet de faire un rebondissement et que les deux pères se rapprochent et discutent. Quel incroyable hasard, ils sont fans tout deux de rock, les voilà dorénavant meilleurs amis.

Et après que peut-il avoir dans une série de ce genre? Sans aucune surprise, voilà l’arrivée du bébé. Kim a cru qu’il ne serait pas heureux d’être père si tôt. Il va devoir partager l’attention de son épouse. Les mangakas proposent de rester sur ça avec un bon dans le temps. Le gars même s’il est devenu papa reste ultra-jaloux. Son épouse, elle est à lui et qu’à lui. On pourrait croire qu’il allait lui uriner dessus pour prouver sa propriété. Elle fréquente un beau gosse dans le cadre d’un cours de langue. Par conséquent, il veut lui interdire de sortir. C’est le gamin qui se rend compte de l’absurdité de l’attitude de son paternel. Cela pourrait être drôle si ce n’était pas si exagérément raconté et trop récurrent. Il n’y a rien de romantique dans la possession de l’autre. C’est de l’égoïsme, du manque de confiance dans son partenaire, de l’irrespect… En faire quelque chose de mignon est vraiment lamentable. Après on passe à la violence conjugale comme preuve d’amour? Navrant. Tout comme une femme qui n’arrivait pas à avoir d’enfant. C’est forcément psychologique. Il faut trouver une excuse de merde quand la science ne sait pas. Et quand elle fait l’amour sans pression, elle tombe enceinte. A partir de quand les mythes absurdes arrêtent d’être un prétexte à récit. Navrant. Au final, ce tome se confirme inutile et renforce des clichés d’un autre temps.

Une lecture décevante et ennuyante qui clôture vraiment la série. Espérons que s’il a encore une suite, elle reste juste en lecture numérique.