
Ichirou Inuyashiki a décidé de prendre sa vie en main. Grâce à son corps de robot, il peut protéger les innocents. Pour le moment, la maîtrise n’est pas totale.
4e de couverture
Un manga hybride et passionnant qui entremêle super-héros, science-fiction et critique sociale du japon contemporain !
Alors que le jeune Hiro Shishigami laisse libre cours à sa Folie meurtrière en tuant une Famille entière pour tromper son ennui, M. Inuyashiki tente de rejoindre les lieux du carnage. Hélas, il arrive trop tard… L’adolescent s’envoie dans les airs après lui avoir tiré en pleine tête !
Désormais conscient qu’il n’est pas le seul à avoir changé, l’employé de bureau continue à découvrir l’étendue de ses pouvoirs : il parvient lui aussi à voler, et même à soigner de graves blessures ! Des capacités qu’il compte bien utiliser pour venir en aide à son prochain…

Mon avis
On a fermé le tome précédent sans trop savoir ce qu’allait nous réservait Hiroya Oku. On poursuit Ichirou Inuyashiki qui veut sauver les innocents. Grâce à ces oreilles bioniques, il entend les appels à l’aide, un peu comme Superman. Là, il doit faire face à des yakuzas. Le mangakas les représente gigantesque, musclé, avec des cicatrices et phallocrate. Bien entendu, il n’y a que des hommes recouverts de tatouages. Les sbires pour protéger eux ont des têtes de gland et des armes à feu puissantes. A la première confrontation, il n’arrive pas à grand chose puisque la fille est enlevée et son petit ami à failli mourir. La colère est une grande motivation pour aller au plus proche des criminels. Après des centaines de balles, il laisse son corps prendre le dessus et là, la performance de la mécanique montre sa performance. La machine va tous les buter efficacement. Un grand moment d’actions qui dynamise indéniablement la lecture du manga. Malgré le tas de cadavres, tout finit bien pour les gentils. Cela amène à s’interroger sur la notion du bien et du mal. Tuer un individu sera mal mais si c’est un meurtrier, un violeur, un voleur… cela serait plus acceptable. Qui met le curseur sur la voie choisie? C’est un choix de société. D’ailleurs, cela est évoqué avec la discussion entre deux femmes qui parlent de mariage. Un mari doit se choisir par rapport à son salaire annuel puis son physique. L’amour dans ça n’a guère sa place. La pression sociale pousse à la discrimination. Encore une fois, on repose la question de l’acceptabilité. Une fiction qui impose des interrogations sur le monde de demain que nous souhaitons.
C’est chouette de vouloir devenir un héros. Par contre, il faut choisir son camp et assumer les conséquences. Un couple heureux vaut-il une cinquantaine de morts?
L’avis Les Blablas de Tachan : « Les idées de départ restent intéressantes, je suis plus sceptiques concernant les éléments perturbateurs qui interviennent au fur et à mesure comme les yakuzas dans ce tome. Plus cliché, tu meurs ! Je ne raffole de ces scènes de violence gratuite, ni des scènes de nu non justifiées. »

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