
Le quotidien est une source d’inspiration. Surtout quand un scénariste doué y insuffle de son génie créatif. Il met un peu de poésie et de folie dans quelques pages.
4e de couverture
Découvrez dans ce recueil d’histoires courtes de nouvelles facettes de Naoki Urasawa !

Mon avis
Quand il est question de Naoki Urasawa, on a une certitude, on va passe un bon moment. Contrairement aux séries que l’on lit d’habitude, ce tome rassemble huit nouvelles. On retrouve les visages des personnages que l’on a déjà croisé dans « 20th century boys » ou « Billy bat ». Le graphisme est toujours aussi net et parfait. Pour les histoires, on est un peu déçu tout de même car c’est trop court. Et surtout la qualité reste assez inégale. On voudrait aller plus loin dans de nombreuses aventures.

Un récit se démarque des autres. L’attaque organisée avec « Le royaume des Kaijû ». Ces animaux des fonds marins attaquent de façon régulière une zone en particulier. Quand ils perdent des écailles, cela donne l’émergence d’un marché parallèle. Des touristes viennent pour voir le lieu de leur passage avec l’espoir caché d’en croiser un. Ils oublient que derrière ces bêtes se cachent des innocents qui sont morts et ont perdu leur maison. Un français en voyage dans le coin en prend violement conscience et va se sacrifier. Une chose improbable et amusante se produit. Il fallait penser à ça. C’est même la bonne raison de lire ce recueil. Et également le fait que la dernière lecture se fait dans le sens occidentale. C’est déroutant de changer de sens en court de route. Le mangaka parle de ces amours comme la musique et le voyage sur la Lune. Au final, cela donne envie de finir les autres séries pas encore terminées.
Un one shot qui se dévore tranquillement.
L’avis Les Blablas de Tachan : « Oui, quand on aime Urasawa dans son ensemble, on ne peut que passer un bon moment avec ce recueil et tant pis si on n’aime pas toutes les nouvelles. Rien que pour sentir son âme d’enfant qui parle au nôtre, ça vaut le coup ! »

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