
Nobunaga n’accepte jamais de baisser les bras face à l’adversité. Par conséquent, il réfléchit patiemment avant d’agir. Ken va l’aider grâce à ces dons pour la cuisine.
4e de couverture
Prétexte idéal pour suivre Nobunaga, l’arrivée de Ken dans le passé est une aubaine pour le lecteur car elle permet de vivre l’Histoire aux côtés de ceux qui la font !
Grâce à son approche culinaire inédite, on se retrouve plongé dans les coulisses du pouvoir entre guerres et stratégies. On suit alors les traces des grands hommes de l’époque tout en se régalant des plats astucieusement concoctés par Ken.
Sans temps mort, sans artifice superflu ou raccourci facile, les deux auteurs nous font revivre les moments clés de l’époque Sengoku avec une passion et une authenticité sans pareille.

Mon avis
Une nouvelle fois, le tome se dévore d’une traite. La lutte pour unifier se Japon se poursuit et les cadavres s’accumulent. Quand une zone est prise, le chef du lieu n’a d’autre choix que de se faire seppuku pour sauver son honneur et se faire couper la tête. Une façon pour Nobunaga d’avancée zone par zone pour arriver à son rêve pour la grandeur de son pays qu’il aime sincèrement. On ne peut lui prêter un objectif égocentrique. L’Histoire lui donnera raison de sa démarche. D’un côté, on continue de suivre les combats et de découvrir aussi l’ingéniosité de l’homme. Certes grand stratège qui sait écouter ces subalternes qui ont une autre approche du terrain. Les bons choix amènent à des prises de taille. Sinon, si c’est échec le chef d’équipe doit se suicider dans les règles de l’art. On peut se demander si c’est bien malin comme pratique. On a le droit à l’échec tout de même. Mourir ne permet plus de proposer des choses et le grand boss perd des gens dans lequel il a confiance. L’honneur est voilà une invention orgueilleuse.
L’importance de ce tome repose sur la présence des femmes. Certes, elles ne sont pas soldats. Mais elle ne serve pas à rien non plus. Malgré leur statut d’inférieure, elles savent montrer des savoirs faires non négligeables aussi bien dans la politique, l’espionnage et bien entendu la cuisine. Ainsi on retrouve la soeur de Nobunaga avec ses enfants qui prêtent à mourir pour l’honneur de son mari. Normalement, quand il se fait seppuku la femme doit suivre. Grâce à Ken, une alternative est trouvée pour que les enfants puissent grandir avec la présence de leur mère et l’esprit de leur père. Il faut du tempérament pour accepter cela et avancer dans la vie. On nous montre aussi des femmes plus ordinaires qui elles aussi sont importantes. L’épouse d’Hideyoshi lui a permis une ascension sociale en lui donnant son nom de famille. Elle le soutient à sa manière dans sa progression sociale. Grâce à Ken qui lui a donné un cours de cuisine, elle a préparé un met d’une grande savoir et d’une grande signification. Une approche très appréciable et assez rare de le lire dans de nombreux mangas. On finirait pas croire que l’Histoire ne s’écrit que grâce aux bonhommes. La fin du tome nous promet des rebondissements palpitants par la suite avec l’affrontement indirect avec Ken’Nyo, le moine guerrier, représentant du dernier gros clan ennemi. Il va falloir parer en bonne intelligence pour éviter des complications aux impacts non négligeable.
Un manga qui se lit toujours avec délectation pour son intelligence d’écriture et la passion mise. On apprend l’Histoire du Japon avec sa culture et notre regard contemporain.
L’avis de Les Blablas de Tachan : « Le Chef de Nobunaga, même dans ses tomes plus calmes, reste une série passionnante à suivre. La qualité scénaristique est vraiment de haute volée. »

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