
Kevin Goodman a lui aussi la fièvre du dessin. Une bombe a la main, il tague ce qui lui montre la chauve-souris. En faisant ça, il met sa vie en péril.
4e de couverture
1981. Kevin Goodman, a bien grandi et ses talents de dessinateur aussi. Le jeune garçon est maintenant à l’université de Princetown, dans l’état du New Jersey. Plus que pour ses résultats scolaires, il est réputé pour les graffitis qu’il trace un peu partout la nuit dans la ville. Serait-ce d’ailleurs pour la valeur de ses oeuvres que cette jeune femme blonde lui colle aux basques? Un nouveau protagoniste entre en scène et soudain, les mystères convergent.

Mon avis
Même si cela fait longtemps que j’avais lu le tome précédent, on se remet assez vite dans le récit. On retrouve le petit Kevin Goodman qui est dorénavant un adulte pas si responsable. A la nuit tombée, il tague sur les murs de la ville des images que la chauve souris lui montre. Mais quelqu’un veille à ce que personne ne puisse les voir. Presque aussitôt fait, aussitôt détruit. Pourtant ce que l’on voit correspond à des faits du passé que le lecteur connaît. Est-ce qu’un quidam dans la rue pourrait y voir plus qu’un simple dessin? Etrangement, ce n’est pas le faux M. Disney qui est derrière tout ça. Naoki Urasawa et Takashi Nagasaki nous donnent plus d’informations sur cet individu. A nouveau, ils jouent avec l’Histoire . Voilà qu’apparaît Hitler en personne qui le sauve d’une mort certaine car il a choisi le dessin de la chauve souris. Il doit aller aux Etats-Unis et la rendre populaire à tout prix. Toute personne qui tente de la copier doit périr. Et autre promesse, s’il retrouve le rouleau, le furer devra être accepté dans l’école d’art qui l’a refusé. De la fiction mélangée à la réalité, rien de tel pour troubler. En plus, ils remettent une couche sur l’homme a t’il été sur la Lune ou est-ce un montage cinématographique?
Le plaisir de lire se fait aussi à travers des références à la culture populaire, en allant de Michaël Jackson à Tezuka. Qu’importe ce qui intéresse le lecteur, il trouvera toujours des petites choses ici et là. Les adeptes de musique seront servis. Ce travail de représentation n’est vraiment pas donné à tout le monde. On sait que les mangakas sont très talentueux et possèdent un don exceptionnel du récit. Nous ne savons pas vraiment à quelle époque nous sommes dorénavant. Cela n’a aucune importance. On est emporté par le récit pour savoir qui veut détruire l’oeuvre de Kevin et le tuer. Heureusement qu’un homme, encore inconnu, l’initie à la self défense. Est-ce que cela sera suffisant? Et nous ne savons pas ce que veut la chauve souris de lui et ni où est la chauve souris blanche. Que d’intrigues encore une fois qui nous incite à vouloir aller plus loin, encore et toujours. Il reste encore 8 tomes avant d’arriver au final. Espérons que nous aurons plus d’informations par la suite pour raccrocher tous les wagons.
Un tome qui se dévore d’une traite où l’éblouissement se fait toujours aussi bien pour l’écriture du scénario que le dessin parfait.
L’avis Les Blablas de Tachan : « C’est agréable de ne suivre qu’un personnage tout au long du tome et de voir une histoire construite et cohérente autour de lui, raccrochant les wagons avec les tomes précédents. »
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