22h05 rue des Dames

La compétition se poursuit et la tension monte. Yoichi Isagi savoure le but qu’il a mis. Mais cela va être de courte durée car il n’est pas le seul à posséder un talent.

4e de couverture
L’équipe Z a remporté une victoire euphorique au cours d’un deuxième match couperet contre l’équipe Y. Gonflée à bloc, elle s’apprête à affronter sereinement l’équipe W pour son troisième match ! Malheureusement, tout ne va pas se passer aussi bien que prévu : l’équipe Z va devoir contenir les attaques tonitruantes des frères Wanima tandis que Hyôma Chigiri est en peine de retrouver l’explosivité de son football…

Mon avis
Muneyuki Kaneshiro poursuit l’aventure de la compétition en gardant la tension du tome précédent. Tous les matchs n’étaient pas terminés. Nous étions au début plutôt. Là, le lecteur pourra suivre deux affrontements où le suspens est à son apogée. Yoichi Isagi est bien entendu le héros. L’adrénaline est à son maximum suite au but qu’il a marqué. En plus, il a été reconnu comme le meilleur buteur. Le voilà sur un petit nuage. Seulement après, il faut retoucher terre et s’impliquer totalement sur le terrain. Rien de cela n’est facile et évident. Surtout qu’il y a un traitre qui n’hésite pas à vendre les potes. N’oublions pas que l’on incite à l’individualisme et l’égocentrisme. C’est important d’écraser les autres.

Yusuke Nomura met beaucoup de dynamisme. Les matchs ne s’éternisent pas et on nous montre l’essentiel : la rivalité entre joueurs et les actes malhonnêtes. Les coups bas restent le fil conducteur de la série. Le personnage principal croit encore naïvement à l’amitié, à la solidarité et au partage. Il découvre aussi la force de ces émotions. Aucun doute que les jeunes lecteurs se reconnaissent en lui. Au pire, ils trouveront des similitudes avec le renégat et les filous. Au cas où on n’identifie pas les fourbes dans leur personnalité, on le fera avec leurs visages. Les jumeaux ont vraiment des têtes des plus louches ce qui nous fait rire. Malgré que cela soit un manga de foot, on se laisse prendre au jeu. On espère que les créateurs ne tombent pas trop dans la redondance et qu’ils trouveront comment renouveler les choses. Comment le boss du club des narcissiques va faire tenir sa bande d’ados?

Un tome où l’on n’a pas trop le temps de s’ennuyer parmi les égocentriques qui apprennent à jouer ensemble.

L’avis Les Blablas de Tachan : « Avec la fin, nous avons bien sûr hâte de découvrir la suite, et sans doute de nouvelles facettes des personnages, et des matchs de folie sur le terrain. »