
Parler de l’espace c’est parler de l’humain. Vouloir aller toujours plus loin, montre la volonté de repousser les limites. Cela est valable aussi dans les relations que l’on a avec les autres.
4e de couverture
Dans le dernier tome de Planetes, Makoto Yukimura nous offre plus de 330 pages de pur bonheur.
Nous suivons le périple de Baron, un homme étrange qui espère se faire cent amis, Locksmith, le responsable du projet Von Braun, face aux familles des victimes de l’explosion de son laboratoire, Fee, mère absente d’un fils en pleine détresse, hantée par le souvenir d’un oncle brisé par l’intolérance.
Et Hachimaki, l’homme dont l’évolution a marqué toute cette série, clôt ce cycle d’aventures.

Mon avis
Difficile de parler de ce dernier tome de la série. Il y a une succession de petites histoires qui se retrouvent dans les 300 pages. Bien entendu, on retrouve les personnages que l’on a rencontré précédemment. Hachimaki est devenu un tout autre homme depuis qu’il a rencontré l’amour et la confiance en lui. Il n’a pas trop le temps de s’ennuyer dans le vaisseau qui le mène sur une nouvelle planète. Le fait de penser à son épouse lui donne des ailes et accepte de l’attendre pendant 7 ans. Heureusement qu’ils peuvent s’appeler tous les jours. Entre temps, le quotidien des ramasseurs de déchets spatiaux ne s’améliore pas. En effet, les guerres se font dorénavant là-haut. Une bombe qui percute un objet créé des déchets qui eux-mêmes vont générer d’autres déchets. Le fameux effet Kessler d’où personne ne sort vainqueur. Chacun mène son combat et s’ouvrent aux autres. Fee décide de quitter son boulot qu’elle fait depuis des dizaines d’années. Marre d’être au milieu d’enjeux géo-politiques qui se résument à des guerres d’égo. Elle va prendre du temps pour sa famille et tenter de faire la paix avec son passé.
Les récits se succèdent et ne se ressemblent pas. Toutefois dans chacun est insufflé un vent d’espoir et de positif. Pas vraiment de nuances sombres en perspective. Ne fallait-il pas finir ainsi? Quelque chose de plus lisse qui ne critique pas trop la société de consommation et des riches qui veulent plus d’argent. Qu’importe ce qui est détruit et combien de personnes meurent, la Terre continu à tourner avec un échappatoire vers d’autres planètes. Le rythme n’est pas toujours égal. Cela permet de mieux s’immerger dans la lecture et de rester captiver. On est triste que tout s’arrête ainsi. Même si l’humour est toujours présente. Mais il fallait au moins ça pour passer après à « Vinland Saga » qui n’est toujours pas terminé.
Un dernier tome très positif avec des notes de bonheur. Qu’importe les humains, la raison du plus fort gagnera toujours.
L’avis Les Blablas de Tachan : « ‘ai vraiment beaucoup aimé le ton général de cette oeuvre vraiment humaniste. L’auteur sait parler de sujets importants sans trop en faire et pourtant son message passe. »

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