22h05 rue des Dames

Ce n’est pas facile d’être la seule enfant sur l’île. Diana s’occupe comme elle peut. Du moins, jusqu’au jour où elle créée une jeune fille en argile. A partir de là, tout tourne à la catastrophe.

4e de couverture
À onze ans, Diana mène une vie paisible sur l’île de Themyscira où elle est née, aux côtés d’une mère aimante, la reine Hippolyte, et de ses nombreuses « tantes ». Mais la petite fille est enfant unique dans ce paradis isolé, au coeur de l’océan, et la solitude commence à lui peser. Pour tromper le temps, la jeune Diana décide alors de suivre l’exemple de sa mère – sans trop y croire – qui la façonna dans la glaise, et de se modeler une amie avec qui elle pourrait vivre et partager les aventures les plus folles. Elle n’aurait jamais imaginé que son rêve puisse devenir réalité.

Mon avis
Quand on dit Diane et amazone, vient tout de suite à l’esprit l’image de Wonder Woman. Beaucoup se souviennent surtout du micro short et du haut sans manche mettant en valeur sa poitrine. Une héroïne inventé par des hommes pour des hommes. Mais là, messieurs n’ouvrez pas la fermeture éclair de votre pantalon. Nous allons en effet sur l’île des Amazones pour rencontrer Diane, petite fille. Le comics s’adresse à un jeune public. La princesse porte des tenues plus couvrantes et aussi très pratiques. Malgré son jeune âge, elle est déjà très douée. Toutefois, elle ne peut pas aller s’entraîner avec les autres amazones. Elle ressent souvent un profond sentiment de solitude. Puisque son histoire serait qu’elle est née avec de l’argile, pourquoi n’essaierait elle pas de se faire une copine de jeu? A sa grande surprise, elle y arrive. Au début, tout est génial. Très vite, elle est incitée à faire des bêtises de plus en plus importantes comme ouvrir la porte aux monstres. Circé est une fine manipulatrice très habile. Au final, elle se fera prendre. N’oublions pas que nous sommes dans un récit très dichotomique. Donc à la fin, les gentils gagnent et Diana se rapproche de sa maman.

La collection Urban Kids propose de retrouver les super-héros enfants. D’ailleurs, c’est un peu étrange pour d’autres héros comme Spiderman par exemple, car il s’est fait mordre en fin d’adolescence. Je crois qu’il faut laisser de côté l’Histoire des comics car sinon beaucoup de choses manquerait de cohérence. Pour Wonder Woman ce n’est pas gênant puisqu’elle a grandi sur une île. Pour l’aspect graphique, c’est ultra lisse. En effet, par rapport à ceux pour adultes, on voit nettement la différence. Est-ce plus facile à lire pour les enfants? Même les cases ne sont pas trop remplis ni par des images et ni par du texte. C’est très digeste et facile. On peut s’interroger sur l’utiliser de faire des choses si légère quand on sait qu’ils arrivent à lire des choses plus complexes. C’est sur que si après les chères têtes blondes doivent lire « Blake et Mortimer », ils vont se sentir perdus. En tout cas, cela m’incite à découvrir les autres héroïnes dans la même collection pour me faire un avis.

Une lecture très facile d’accès pour les plus jeunes qui veulent découvrir le monde des super-héros.

L’avis de Light and Smell : « Touchant, rythmé et joliment illustré, voici un comics jeunesse que je ne peux que vous recommander. »