22h05 rue des Dames

L’égo d’Hanamichi est vraiment pharamineux. Il ne veut pas écouter car il se croit trop génial. Mais très vite il va comprendre qu’il a des limites.

4e de couverture
Les paniers de paysans sont difficiles. Sakuragi fait donc maintenant partie du club de basket à part entière, mais il n’en est pas moins cantonné à des exercices de bases, ce qui le frustre profondément. C’est alors qu’est organisé un match amical contre la redoutable équipe de Ryônan.

Mon avis
Takehiko Inoue continue son approche amusante d’Hanamichi. L’adolescent narcissique fait tout prouver qu’il est le roi du monde. Son amour pour Haruko le pousse à faire totalement n’importe quoi. Le basket en lui-même cela ne l’intéresse pas. Il veut épater sa belle qui n’a d’yeux que pour Rukawa. Le triangle amoureux donne plus d’intensité au récit. Le héros se croit en rivalité avec un excellent joueur. Lui croit qu’il a tout d’inné et s’implique peu. Il fait des remarques désobligeantes au capitaine qu’il surnomme le gorille et surtout à Rukawa qu’il provoque inlassablement. Pour faire un geste assez simple, il n’arrive pas à le faire, il se trouve des excuses. Un gars vraiment exaspérant comme il en existe trop dans le monde réel. Quand la chère demoiselle arrive en short, il est prêt à écouter plus et cacher sa limite cognitive. Pour toucher grâce, il s’applique. Est-ce que cela va donner quelque chose de concret lors d’un vrai match? Lui qui se croit exceptionnel pour affronter les plus forts risque de déchanter. Peut-être qu’il faut ça pour lui faire prendre conscience de ces limites. Au passage, le lecteur développera ces connaissances dans le sport sauf pour les adeptes bien entendu.

Un tome qui se dévore d’une traite qui change les idées simplement.

L’avis de Les Blablas de Tachan : « J’aime voir les amis de Sakuragi, j’aime le voir dans son rôle de yankee au coeur de guimauve et j’aime les rencontres qu’il fait. La fin promet une suite avec encore plus de basket et surtout enfin un vrai match, vite vite ! »