Les Hommes détruisent progressivement la nature. Malheureusement les lucioles et leurs amis en pâtissent beaucoup. Est-ce possible de vivre en harmonie?

Les humains occupent de plus en plus d’espace. Le petit peuple ne va pas y avoir le choix de partir. Et pas seulement juste à côté car la problématique sera semblable. L’alternative est de retourner aux domaines enchantés. L’enthousiasme n’est pas de mise dans la communauté. Ne faudrait-il pas mieux se battre? résister? Les jeunes générations refusent de baisser les bras. Ils peuvent agir concrètement en faisant pousser des ronces par exemple. Mais cela demanderait de puiser fortement dans les ressources naturelles ce qui n’est pas très raisonnable. Qu’importe, il faut essayer. Et ensemble, ils peuvent éventuellement tout changer. Le pire arrive avec un incendie, un décès, un blessé et des habitations détruites. Bigarrée, l’abeille ne va pas mieux. Fifrèle est très tracassée car l’état de son ami ne s’améliore pas. Pour la peine, elle part en cachette la nuit pour aller à la ville. Par chance, son grand père s’est aperçu de sa fuite. Il l’épaule pour retrouver Petit-Pas qui a peut être de la gelée royale. Vont-ils trouver ce breuvage magique pour espérer un nouveau départ plus positif?

On tombe forcément sous le charme de cette petite communauté. Elle a appris à se soutenir dans les coups durs. Les humains ne pensent qu’à eux et détruisent tout sur leur passage. Cela leur importe peu la disparition de la biodiversité. Le message est clair. Mais la représentation de cette population de l’infini petit ressemble à des individus lambdas à quelques détails prêts. Une façon pour les jeunes lecteurs de plus facilement s’identifier aux personnages. Comment ne pas être attristé face à la mort de la grand-mère? Quand on part dans le passé pour voir un moment de proximité familiale on est touché. Surtout que cela permet d’aider un ami précieux de la famille qui risque de mourir. La nature est très présente et précieuse. A l’image de la chenille qui enfin se transforme en papillon. Sa vie devient très courte et elle doit en profiter rapidement. On ne sait pas de quoi sera fait. L’angle écologique est fortement marqué. Le parallèle avec la société actuelle se fait aisément. L’histoire semble parfois prendre des chemins qui n’apportent pas grand chose. On voudrait en savoir plus sur des pistes données tel le déménagement de tout le monde. Le graphisme est fidèle au premier tome donc là-dessus, on est dans la continuité.

Une lecture en demi-teinte qui ne va pas au bout des choses. On ne sait pas tout et cela ne semble pas être une ouverture sur la suite.

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