
Grâce à son don hors du commun, Yakari peut venir en aide à ces amis. Quelque chose de terrifiant vit dans le marais et tue les animaux. Qu’est-ce que cela peut être?
4e de couverture
Un petit bison qui charge sa bisonne de mère avant de la terrasser. Un heyoka (un «contraire») qui monte face à la croupe de son cheval et dit «Au revoir !» pour «Bonjour !». Un renard qui grimpe aux arbres et saute de branche en branche. Des nuées de pigeons migrateurs éclipsant le soleil. Un coucou coureur de route courant au secours de malheureux ratons laveurs menacés par un lézard géant armé de terribles dents. Yakari, le bout d’Sioux, se souviendra longtemps encore de ce qu’il a vécu, en compagnie de sa fidèle amie Arc-en-Ciel, tout au long de cette nouvelle aventure !

Mon avis
Un souvenir assez amer était resté suite à la lecture d’un précédent album. Sur une longue série, cela peut arriver. Toutefois ce sentiment est resté présent même en arrivant à la dernière page. Yakari qui parle la langue de tous les animaux se trouve très sollicité. En effet, des animaux meurent prêt du marais. En plus, un terrible cri raisonne. Avec son amie Arc-en-Ciel, ils trouvent le coupable. Une maman alligator avec ces bébés ont fuit leur territoire suite à un asséchement du sol. Elle a fait le nécessaire pour sauver sa progéniture. On aurait pu croire qu’en évoquant des modifications climatiques c’était une opportunité de parler d’écologie. Surtout que Job évoque précédemment la disparition de pigeons migrateurs. « Quand les européens arrivèrent en Amérique du Nord, 3 à 5 milliards de pigeons migrateurs vivaient sur ce continent, 500 ans plus tard, l’espèce était en voie de disparition, son dernier représentant est mort de vieillesse au zoo de Cincinnati le 1er septembre 1914, à une heure de l’après-midi, il s’appelait « Martha ». Une disparition aussi rapide est due au fait que, pour protéger leurs cultures endommagées par la fiente, les paysans affamèrent les pigeons en détruisant les forêts où il trouvaient leur nourriture (glands, noisettes, baies…). En plus, on les massacrait au cours de parties de chasse soi-disant « sportives ». » Le texte de pied de page est très explicite. Dommage que cela ne soit pas insérer dans le récit sous forme d’aparté ou dans une partie pédagogique à la fin de l’ouvrage. Il y avait matière à apporter du savoir et de parler de l’équilibre entre les animaux et la nature. Surtout de parler de l’influence de l’humain qui change la donne. C’est navrant de ne pas saisir l’opportunité. D’autant plus que le récit finit de façon assez abrupte. Des animaux ont migré à cause du dérèglement climatique et Yakari leur dit de retourner chez eux car les choses vont revenir à la normal. Qu’en sait-il? Pourquoi ne pas essayer de trouver un moyen que tout le monde vivent ensemble? Non, chacun doit rester à sa place et c’est tout. Et encore une fois, une autre histoire vient s’insérer avec un indien qui fait les choses à l’envers. Cela tombe comme un cheveu sur la soupe et n’apporte absolument rien. Faut-il poursuivre la lecture de la série? On va réfléchir encore un peu.
Une lecture décevante de la première à la dernière page, un texte écrit gros, une histoire inaboutie, de la mysorine… Bref, le petit indien a pris du plomb dans l’aile.

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