
Pour certains, le vélo est une vraie religion. Le militant Didier Tronchet a décidé de retracer par écrit son amour du deux roues. Etes-vous prêt à lire des situations dans lesquelles vous allez vous retrouver?
4e de couverture
La vélosophie se pratique sur une selle et dans la joie. Elle démontre que le vélo est avant tout un moyen de déplacement intérieur. A vélo, on ne se perd pas, on se trouve.

Mon avis
Il y a 20 ans, Didier Tronchet publiait déjà une bd sur la pratique du vélo. Il revient en 2020 avec une nouvelle version où il se met en scène sur un deux roues. Une page suffit pour raconter une histoire ou un gag en rapport avec une aventure en biclou. Les pratiquants ne manquent pas. Surtout depuis le confinement avec les fameuses coronapistes qui ont émergé un peu partout en France. La cohabitation avec les voitures n’est pas toujours aisé. Il y a un risque de se faire écraser ou frôler par eux dans l’espace public. Il les plaints ces conducteurs toujours étouffés, en colère, pressés, qui courent après le temps. Alors que le plaisir est au rendez-vous quand on pédale. On peut même faire des rencontres assez charmantes. Bien entendu, il ne faut pas omettre le bien-être que cela procure. Pédaler c’est bon pour la santé. Ne pouvait-on rêver une meilleure apologie de la pratique cycliste? Toutefois, il n’oublie pas d’évoquer les légèretés que se prennent les vélocipédiste par rapport au code de la route. On peut se demander ce que penserait le bédéaste du vélo électrique ainsi que les accidents des deux roues de plus en plus courants.
Une lecture sympathique et originale qui rend gloire au vélo. Un choix assez rare dans le 9e art.

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