22h05 rue des Dames

Quand on est un grand obsédé du ménage, c’est pas mal d’avoir une entreprise dans son domaine de compétence. Par contre, quand il faut gérer les gens c’est difficile quand on voit la moindre tâche. Les germes sont partout.

4e de couverture
Seon-Gyeol est le PDG d’une grande entreprise de nettoyage. Beau, riche et influent, il semble être un excellent parti. Mais en réalité, c’est un névrosé de la propreté ! Lorsqu’il recrute O-Sol, une jeune femme rayonnante mais désordonnée, il en est persuadé : ils n’ont vraiment, mais vraiment rien faire ensemble. Sauf que les fées du ménage en ont peut-être décidé autrement…

Mon avis
Les webtoons arrivent à se faire une place en France aussi sur les plateformes numériques qu’en impression papier. Même si lorsqu’on emprunte l’ouvrage on n’a pas fait attention, cela saute aux yeux dès la première page que nous sommes dans un manhwa pour téléphone portable. On a le droit à un dessin simplifié, pas de décor chargé, pas trop de texte, des gros plans sur les visages, des couleurs en aplat… Bref, tous les codes sont bien respectés. On sait que nous sommes en Corée grâce aux noms des personnages Seon-Gyeol qui ne sonnent pas très japonais. Les adeptes des dramas y sont habitués. Netflix en propose plus que de raison.

On retrouve un gars obsédé par le ménage qui a une entreprise pour aller nettoyer aussi bien chez des particuliers que des chez professionnels. Le taux de turn-over est très élevé car le boss est d’une trop grande exigence. Même l’idée qu’on puisse le toucher l’horripile au plus haut point. Seulement voilà, une jeune fille naïve est embauchée à son grand désarroi. Il croit l’entendre dire dans les vestiaires qu’elle s’intéresse à lui pour avoir une aventure amoureuse. Elle se croit où pour croire ce genre de chose. Par conséquent, il va tout faire pour la virer pour incompétence. Sa maladresse l’a rend attachante pour ces collègues et ses initiatives échouent l’une après l’autre. Toutefois, il se passe quelque chose en lui d’étrange. Il néglige un peu plus son rapport à la saleté. Il ose même s’assoir sur un canapé avec des poils de chats. Tomberait-il amoureux? Suspens. Surtout que l’ouvrage se termine avec la nana en question dans ces bras. Il l’a rattrapait juste d’une chute d’un escabeau mais bon.

Les clichés de genre sur les romances sont bien utilisés. Pas de surprise. Mais est-ce que l’on en attendait pour autant? On trouve ce que l’on cherchait dans ce genre de livre. C’est facile à lire, c’est distrayant et parfois on sourit. Cela fait déjà le boulot, pourquoi en vouloir plus? Des gens beaux, de la maladresse, des malentendus, un sentiment amoureux, on mélange et on a notre trame. Après le contexte qu’il soit dans une boîte de ménage ou autre, cela n’apporte pas beaucoup de choses. Une façon de jouer avec le contexte pour insérer du comique de situation. Parfois, un peu de légèreté ça fait du bien et cela ressource pour lire de nouvelles choses.

Une lecture légère qui change les idées et fait sourire, que vouloir de plus.

L’avis Les Blablas de Tachan : « Si comme moi vous êtes amateurs de kdrama romantiques, n’hésitez pas à tester Clean with passion, qui se savoure tel un désir coupable, en sachant que nous sommes en présence ici d’un produit purement marketting et marketté, la version moderne du roman de gare longtemps dénigré. «