Jeannette Pointu – Tome 15 – Aventure virtuelle – Wasterlain et Léonardo

Jeannette se fait enlever en pleine rue. Ce n’est pas un ennemi qui lui veut du mal. Bien au contraire, quelqu’un connaît son talent pour relever des défis incroyables.

4e de couverture
Jeannette est invitée à tester un système de jeux vidéos révolutionnaire où l’on se trouve immergé dans l’image et l’action.
Elle retrouve l’agent secret Biper, rencontré dans « le grand panda » ainsi que de nombreux autres personnages déjà croisés. Parmi eux : Tobs, ennemi juré de Jeannette depuis Yeren et qui est bien décidé à se venger d’elle en s’introduisant dans le programme informatique dans lequel elle se trouve.
S’en suit une série de scènes d’action aux cadres aussi variés que peuvent en donner les jeux vidéo.

Mon avis
Tout commence de façon assez étrange avec Jeannette Pointu qui se fait enlever. Elle faisait tranquillement du roller dans la ville. Plus ou moins consentante, elle décide d’aider l’équipe de créateur de jeux vidéos immersif. Pour que cela soit plus complet, elle doit porter une tenue bien spéciale. Par conséquent, elle doit se mettre à moitié nue. Nous avons une case où elle est de dos avec juste une petite culotte blanche. Et derrière la porte avec une vitre, des mecs regardent comme des vicieux pervers en manque. Sans surprise, elle porte tout le temps des tenue très sexy couvrant peu son corps. Par contre les mecs, portent des pantalons et des manches longues. Une case montre une pièce avec l’ensemble des salariés, où l’on salue de montrer la diversité. Mais entre une femme blonde avec un décolleté plongeant et une femme vue de profil avec un short court et un haut très ouvert. Pourquoi toujours sexualisé les personnages féminins? Et on part du principe, que si un homme à moitié nu devient déplacé dans une scène du quotidien, c’est qu’avec une femme c’est le cas aussi. Néanmoins, pour une fois, un des hommes, au physique disproportionné est torse nu, le tout soupoudré de propos macho et viriliste.

Jeannette teste des jeux, elle est totalement ravie de l’immersion. Bien entendu, un méchant arrive et trafic la programmation. Tout part en cacahouète et cela se sent vraiment. On trouve le temps long avec des clichés et des facilités décevantes. Malheureusement l’album ne date pas des années 70 mais de 2000. On a l’impression qu’il fallait remplir les 48 pages. En effet, cela change des tomes précédents sans être pour autant folichon. On a hâte d’arriver au bout pour passer à autre chose. Cela a été le cas. Notre héroïne va prendre quelques jours de vacances avant de revenir en lecture.

Un tome assez étrange et très chaotique qui montre la puissance de l’immersion et des méchants.

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