Les aventures de Femmestabilo – En avant toute! – La Créatrice

Chercher l’âme soeur est un rude boulot. Femmestabilo ne baisse pas les bras et tente bien des choses. Parfois, on en vient à se demander si on n’est pas aussi bien tout seul.

4e de couverture
Femmestabilo, une BD girly rigolote sur une jolie célibataire à houppette.
Femmestabilo nous raconte sa vie, entre son job dans un bureau, une vie amoureuse qui tient dans une appli et sa quête du sens de la vie et du développement personnel.
Femmestabilo est une BD générationnelle d’une trentenaire de coeur.
L’autodérision sur cette vie en grand écart permanent, caractérise cette mise en scène du quotidien.
Mais attention ce n’est pas qu’une BD girly et bien écrite. Sens et réflexion se cachent avec élégance et panache, derrière l’humour de la chute dans la tradition du gag en une page de strip.

Mon avis
Les bandes dessinées avec des femmes qui racontent leur vie ont dorénavant leur place sur le marché. La créatrice de Femmestabilo a choisi de garder l’anonymat et de garder le surnom de son personnage. Elle raconte en une page les aventures d’une trentenaire qui cherche principalement un compagnon. Alors elle utilise plusieurs méthode et tout échoue. Des situations qui amènent à des rebondissements comiques. Son quotidien est également une source de partage sur la gourmandise par exemple. Aucun doute que plus d’une lectrice se reconnaîtra dans certaines histoires. Son approche se distingue par exemple du travail de Pénélope Bagieu ou Margaux Motin. Déjà dans le récit de la blague où les références culturelles sont d’un autre gabarit. Ici on parle d’opéra ou d’auteurs reconnus. On pourrait citer Bourdieu et sa fameuse distinction. Mais la différence se fait surtout par l’approche graphique. Pas de dessins mignons et chaleureux dans lesquels les femmes tendances puissent se reconnaître. Entre un et trois images suffisaient pour faire rire. Là, il en faut au moins 6, à quelques exceptions et avec des dessins tous petits. Ce n’est pas très lisible et cela dissuade parfois d’avancer dans l’album. On est plus proche de la caricature que d’une ressemblance. Le rire n’est vraiment pas toujours au rendez-vous. Parfois, un sourire se fait mais guère plus. Le choix d’écrire en police 6 reste un choix assez discutable. C’était sympathique sans être pour autant mémorable. Finalement, les femmes sont trop exigeantes et trop caractériels.

Une lecture légère et difficile à lire à cause du choix discutable de mise en page. On reste sur l’idée que les femmes sont chiantes.

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