Une belle fin d’Uberto Pasolini

AFFICHELa mort n’est pas toujours un sujet facile à aborder. Le réalisateur Uberto Pasolini décide de nous raconter l’histoire d’un homme, John May qui respecte les morts et qui pense à eux. Employé de morgue, il cherche la famille de ces personnes décédées dans la solitude pour qu’il puisse venir assister à la crémation.

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Le train des orphelins – Tome 2 – Harvey – Philippe Charlot, Xavier Fourquemin et Scarlett Smulkowski

unnamed-8Il pensait bien que revenir dans l’orphelinat dans lequel, on l’avait abandonné n’allait pas être une affaire facile. Surtout si c’est pour retrouver des traces de son frère et sa soeur. Mais une agréable surprise va lui redonner un brin d’espoir.

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Mrs Palfrey, Hôtel Claremont – Elizabeth Taylor

11071047_10205757778975377_5872441853178618392_nMrs Palfrey n’est plus toute jeune. Suite au décès de son mari et à sa solitude, elle décide d’aller vivre à l’hôtel Claremont entourée de personnes de son âge. Partons à la rencontre d’un ensemble de personnages haut en vieillesse qui partage un quotidien avant la fin.

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Klaw – tome 4 – Rupture – Antoine Ozanam et Joël Jurion

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Retour aux sources des Dhizis, l’Asie ! Quelques mois après les évènements de Chicago, Ange et Lisa ont réussi à gagner la banlieue de Shanghaï, où notre héros tente tant bien que mal de lutter contre la faim de pouvoir qui lui hurle de s’emparer du Dhizi du Dragon, détenu par sa petite amie. Cela dit, il ne sait pas encore que les environs regorgent de nouveaux Dhizis. Pour le meilleur et pour le pire ! Lire la suite

Monsieur Jean – La théorie des gens seuls – Dupuy et Berberian

monsieurjeantsTitre : Hors-série. La théorie des gens seuls
Auteurs : Philippe Dupuy et Charles Berberian
Date de publication : mars 2000
Editeur : Les Humanoïdes Associés
Collection : Tohu Bohu

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4ème de couverture
L’histoire : Monsieur Jean dort mal la nuit. Il fait un cauchemar, toujours le même : trois mafioso habillés de costumes noirs et armés, le menacent de mort jusqu’à ce qu’un imprévu (comme le film Baisés volés de François Truffaut) lui accorde un sursis. D’après son ami Clément, tout est très clair et pas si grave : la sainte Trinité personnifiée le culpabilise d’encore se tripoter, seul, dans son bain… Aucune comparaison avec le calvaire que vit Félix célibataire. Lorsqu’il prend le bus, c’est pour prendre une rouste après s’être opposé à un molosse qui frappe sa femme. Sans compter qu’ingrate, elle en rajoute une couche. Puis, montent des amoureux qui s’enlacent et se bécotent sur le banc en face de lui. Trop, c’est trop ! Dans la vie, la seule chose qui puisse vous tomber dessus, ce sont les emmerdes, toujours communicatives. Alors qu’un baiser, cela n’arrive pas à chaque coin de rue…

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Philippe Dupuy et Charles Berberian ont crée une série qui se nomme Monsieur Jean, publié chez Les Humanoïdes Associés. Pour que les lecteurs puissent aller un peu plus à la rencontre de leur héros, ils ont dessiné un hors-série qui s’intitule La théorie des gens seuls. Prêt à aller à découvrir un homme dans son humanité la plus simple?

Cet album est une transition entre le milieu du troisième volume (Les femmes et les enfants d’abord) et le début du quatrième (Vivons heureux sans en avoir l’air). Mais si vous ne connaissez pas la série, ni n’avez lu tous les tomes, ce n’est pas très important. Il peut se lire tout seul. De toute façon, Jean est une homme ordinaire qui a connu le succès après la publication d’un de ces livres. Il doit retrouver l’inspiration mais elle ne se trouve pas partout malheureusement. En plus, il a des amis et tous ne sont pas très fréquentable, c’est surtout le cas de Félix. Ce dernier, n’arrête pas de hurler sur les couples, pense que l’amour n’est qu’un mensonge et se comporte de façon odieuse en général. La délicatesse n’est pas mot inventé pour lui, car il ne se fait même pas discret quand son pote séduit une femme.

Des moments de vie où l’humain essaie de se sociabilité que cela soit professionnellement, amicalement ou amoureusement. L’entrée en contact avec l’autre est toujours une aventure et l’on ne sait jamais où cela nous mener. M. Jean est un peu monsieur tout le monde. Il n’a pas de prétention professionnel, ne gagne pas des millions pas mois et vit dans un petit appartement. La similitude avec le lecteur facilite le rapprochement et on tourne les pages avec plus joies. Certaines scènes et moments m’ont rappelé pleins de petites choses me faisant sourire.

Alors si vous aimez les histoires qui parle de vous ou de moi, simplement et sans prétention, partez à la découverte de M. Jean et d’un duo d’artistes français qui se sont imposés depuis un moment dans la paysage du 9ème art.

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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill – Jean Regnaud et Emile Bravo

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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill
Jean Regnaud et Emile Bravo
Editeur : Gallimard

Lundi 14 septembre 1970, c’est la rentrée des classes pour Jean. Il ne connaît personne, car l’année dernière il était en maternelle dans un autre quartier. Madame Moinot, la maîtresse demande aux enfants de se mettre par deux et de tenir la main de leur voisin. Ainsi, il a un nouvel ami, Alain.

Un sujet l’interroge, où se trouve sa maman. Pour lui, elle est voyage, personne ne veut lui dire pourquoi elle n’est pas à la maison, en plus il ne lui reste aucun souvenir, tout comme à son petit frère. Il a une voisine, avec qui il joue juste entre des arbres qui sépare les deux propriétés. Elle lui fait croire qu’elle reçoit des cartes postales de sa maman. Jusqu’au jour, ou blessée dans son égo de petite fille, il lui avoue que le père Noël n’existe pas et que sa mère est morte.

Il rentre chez lui en pleure, sa grand-mère paternelle et son père essaient de le consoler. Ils lui expliquent que le Père Noël n’existe plus pour les adultes, alors il est devenu grand pour cela. Il en conclut que c’est comme sa maman, il est trop grand pour y croire, mais que c’est important que son petit frère lui y croit.

Un jolie conte magnifiquement illustré, colorisé et écrit. Un vrai plaisir à lire et à regarder. J’aurai aimé une suite, pour savoir comment ce petit garçon va grandir et comprendre que sa mère est morte.

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