Cosmik Roger et les femmes – Tome 7 – Julien et Mo/CDM

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Cosmik Roger, astronaute cherche une nouvelle planète afin de sauver l’espère humaine. Il va de planète en planète mais ne trouve rien. Bref, ce gars n’a vraiment pas de chance dans la vie. Et lorsqu’il est question de femme, il devient complètement à la ramasse.

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Les créatures extra-terrestres, ils ne les craint pas du tout. D’ailleurs, souvent il va au bar le Rendez-Vous des Anneaux pour prendre une bière en leur compagnie. Mais voilà, les femmes il a bien du mal à les comprendre surtout depuis qu’il a rencontrer Jeannette tout jeune. Et quand il lui a demandé de lui montrer sa zezette, elle partit et plus jamais, il ne l’avait revu. Son petit coeur a été brisé pour la première fois. Alors qu’elle soit femme-sirène, femme-langouste ou sado-masso, il veut tout essayer pour trouver l’amour ou juste se vider les bourses. Mais cela suffira t’il? Lorsqu’il croise par hasard, Jeanette qui avait beaucoup perdu de sa splendeur, il redit oui à l’Amour. De toute façon, il n’aura plus le temps d’aller de chercher ailleurs car il a croisé un jeune enfant qui a pour outil une faux et sait très s’en servir.

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Une bande-dessinée originale qui le bon taux de grivoiserie tel que l’on pourrait s’y attendre de la part de Fluide Glaciale. Jolies filles de caractères qui ne s’en laissent pas compter, blagues de comptoirs et potaches, des répliques avec un poil d’humour noir et de sarcasme tout est bien pour finir en beauté cette série de 7 tomes. Les 11 histoires courtes et efficaces vont droit au but sans fioritures pour découvrir cet homme hors du commun dans la beaufitude.

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Un moment sympathique de lecture avec un humour facile et efficace. Si le hasard me remet sur le chemin d’une nouvelle aventure, je me laisserais peut-être tenter. En tout cas, commencer par la fin me permettra surement d’apprécier d’autant plus le début.

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Péchés mignons – Tome 4 – Arthur de Pins et Maïa Mazaurette

peches-mignons,-tome-4-102039Album de la Série : Péchés Mignons
Titre : Péchés Mignons
Paru le : 10 Octobre 2014
Dessinateur : Arthur de Pins
Scénariste : Maia Mazaurette

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Arthur et Clara pensaient en avoir fini l’un avec l’autre. C’était sans compter sur le destin et sur le mariage de leurs amis Paul et Cassandre qui va les élever au rang de témoins. Y a-t-il une vie après le « oui » ? Avant, c’est certain.

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Une couverture qui appelle forcément à la lecture avec ces couleurs accrocheuses. Deux hommes, deux femmes, une robe de mariée, un costume de marié, une tenu pour un mariage et un costume habillé. Voilà le ton est donné autour du mariage. Partons à la découverte de quatrième Péchés Mignon.

J’avoue tout de suite que je ne suis pas du fan du dessinateur des couvertures de la Musardine. Je trouve que les dessins font trop travaillés par ordinateur et font trop rond avec des couleurs trop parfaites. Mais je me devais pour débuter l’année aller au dessus de la première impression qui avait été mauvaise. Alors j’ai décidé de tout lire jusqu’à la dernière page quoi qu’il en soit et je n’ai pas été déçue.

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Alors l’idée qu’un matin deux potes célibataires, Arthur et Clara, se retrouvent dans le même lit suite à une soirée trop arrosé, je me dis pourquoi pas. Puis leur défi qui découle du futur mariage d’un couple de pote avec l’interdiction de batifoler jusqu’à la date fatidique. Les deux potes tiennent le pari et bien entendu chacun va faire en sorte de tenter l’autre en le piégeant. Difficile de résister mais la carotte est très grosse, ou pas. Pas de dessin comme preuve à l’appui.

Trêve de jeux de mots en dessous de la ceinture, femmes très séduisantes s’embrassant, légères caresses par-ci par-là… C’est la réalisation d’un film érotique pour l’enterrement de vie de garçons dans un pays qui va tout cacher. Et dire que le prête qui fait le mariage connaît la vidéo, chacun ces hobbies sur internet.

Scènes cocasses tout en rondeurs et en couleurs avec des personnes plus caricaturaux les uns, les autres, cela se lit doucement. J’aurais pu tout lire d’un coup mais ma patience à des limites et quand c’est chiant, je fais traîner un peu plus. Attention, se lit très facilement, mais il manque quelque chose pour trouver cela assez drôle ou taquin. Bien sûr que l’on peut faire des blagues sur le sexe et les pratiques sexuelles en générale mais le plus difficile est de trouver le truc pour que cela soit drôle. Et oui, je n’ai pas ri du tout pourtant cela aurait du. Il paraît que c’est une bd humoristique.

Je devais tenter l’humour de cette bd sachant qu’une première expérience n’avait pas été concluante. En plus, selon la presse c’est la meilleure des 4 dans la série alors je crois que je ne vais pas tout de suite vérifier cela en emprunter les autres tomes. Toutefois, il y a des idées et des envies qui se sentent mais cela n’est pas suffisant à mes yeux pour en faire un truc génial. Juste une bd idéal à la limite dans la salle d’attente d’un gynéco.

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Djinn Djinn, Tome 1 : Le sortilège de Sa’âdât – Ralf König

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Sexe et religion se mettent en ménage
À Bagdad au temps du calife HÂROUN AR-RACHID tout n’était que luxe, calme et volupté. Savants, philosophes et sages religieux se pressaient dans la cité dont la réputation allait jusqu’au royaume de CHARLEMAGNE. Aux confins du désert régnait un Mollah Taliban aigri et laid, despote cruel envers ses épouses et sa ville. Transformé en génie prisonnier d’une lampe merveilleuse par un Efrit, il devint un bel éphèbe, esclave sexuel contraint de réaliser pendant une douzaine de siècles les souhaits de quiconque la frottera.
À notre époque, la lampe réapparaît à Köln dans un appartement où vivent en colocation une féministe et un homosexuel. Hélas, le sortilège de l’Efrit prend fin et le Taliban,fan de bourkha et de lapidation d’homos, reprend le dessus. Un sujet en or pour Ralph König qui parle de religion, de tolérance et de sexualité avec son humour décapant.

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Ralf Konig est connu pour son art de la dérision avec son trait de crayon de direct et caricatural. Tout le monde passe à sanction du dessin que cela soit les extrémistes religieux, l’oppression de la femme, la bêtise humaine, la laideur, l’homosexualité… Ici, pas de tabou car tout est bon à prendre pour la dérision et l’humour.

Inspiré par les contes des Milles et Une nuits, Ralf Konig aborde avec un humour qui ne peut pas plaire à tous le monde des sujets sensibles. Ainsi il aborde les questions de la religion musulmane, sous Charlemagne dans les pays arabes en parlant de l’évolution du dogme pour aller jusqu’à son extrémisme en passant par l’interdiction de la musique, le voilage complet des femmes, la lapidation publique…. Un grand prêcheur va être transformer en génie objet sexuel enfermé dans une théière. Un objet qui va voyager jusqu’en Allemagne dans une époque contemporaine au sein d’un appartement où vive une vieille fille avec son colocataire gay.

Des sujets sensibles qui peuvent très bien trouver un écho dans notre société contemporaine. Le rire et le sourire apparaissent parfois même si cela est sur des sujets graves. Je n’ai pas été conquise par ma lecture même si cela m’a poussé vers des questionnements sur comment parler de la religion, de la question de la femme, de la tolérance, de quoi peut-on rire…. Le dessin direct même coloré (pour la couverture) de Ralf Konig où il met de la dérision partout même là où je ne voudrais pas en voir. Drôle et gênant à la fois, difficile à définir.

Moufti, moufti ! Qu’allons-nous donc faire de toi maintenant ?! Tu ne crois pas aux Ifrits ? Depuis le temps que tu vis dans le désert ! Toi qui crois sinon à la première connerie venue… l’archange Grodemil, les femmes à mettre sous des sacs poubelles, la musique satanique et les homos à lapider… J’ai l’honneur de vous présenter : moufti, voici Abû As-Sa’âdât, mon amant depuis qu’il m’a enlevé lors de ma nuit de noces… Sa’âdât, voilà Moufti, le mollah fou.

Bref envie d’avoir de lire une critique de la société passé, actuelle et à venir dans une ambiance amicale et sexuelle, je pense que Djinn Djinn pourrait vous convenir et vous surprendre en positif ou pas. En tout cas, une certitude, ce n’est pas une lecture qui laisse totalement indemne une fois le livre refermé.

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Don Jon d’Alan Taylor

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Direction le cinéma mais que voir? Plusieurs films se proposent à moi et qui correspondent à l’horaire où j’arrive au cinéma. Moi voilà, qu’une affiche bleue me sourit avec le séduisant Joseph Gordon-Levitt. Aller hop, je prend un ticket.

J’arrive 15 minutes après l’heure censée du début de la séance, car au Pathé maintenant il y a plus de 20 minutes de publicités et de bande-annonce. L’affiche avec le fond bleu et le beau gosse m’ont séduite mais je n’avais pas lu le texte. Car si j’aurais lu le texte, j’aurais su de quoi parlait le film. Un beau mec qui fait de la muscu, qui est maniaque chez lui, qui aime sa voiture, aller à l’église, voir ces potes surtout pour draguer pour permettre de coucher avec de jolies femmes et puis après une branlette devant un porno.

Le pauvre Joseph Gordon-Levitt veut vraiment se séparer de cette image de jeune et beau adolescent malgré son incarnation de Bruce Willis jeune dans Looper. Alors, il réalise et écrit son film. Il s’invente ou raconte sa vie de macho accro aux pornos et à la masturbation. Bref, un vrai rôle viril de mec et de petit puceau tout gentil. Mais pourquoi aller dans le trash tellement creux? Il prend soin de son corps et joue de son charme pour coucher tous les soirs avec des femmes différentes. Elles sont juste des socles de réception de sperme ou de vide bourses. Puis voilà, la sublime Scarlett Johansson dont il tombe amoureux. Toutefois, elle se rend compte qu’il se masturbe plusieurs fois par jour devant le porno, même après avoir fait l’amour et donc le quitte. D’ailleurs, le mot PORNO est le mot le plus prononcé dans le film avec bien entendu les images pour illustrer au cas où l’on aurait un doute sur ce que cela signifie. Le we, il va à la messe et confesse ces actes et fait pénitence chaque semaine à la salle de musculation.

Il va rencontrer une autre femme qui va lui apprendre à se donner lorsqu’il fait l’amour alors là il pourrait quitter son addiction au porno. Une histoire bien inintéressante quand même et tellement creuse. Si on retire les acteurs connus, le film sera juste sortie dans l’anonymat dans les espaces de location de dvd et de vhs. Bref, moralité il ne faut pas se fier à l’affiche d’un film, je choisirais par rapport au titre la prochaine fois.

 

Contes de la folie ordinaire – Charles Bukowski

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Aux États-Unis, rien ne se discute, rien ne s’écrit, sans que d’une façon ou d’une autre Bukowski n’y soit mêlé. Or que raconte cet Américain de cinquante-sept ans, né en Allemagne et ancien facteur de son état ?
Tout simplement que l’époque n’a pas bonne mine, que nos mœurs ne s’améliorent pas et que la vie ne vaut d’être vécue qu’entre un comptoir et un lit. Toutes choses que chacun de nous sait mais que Bukowski redit sur un ton inimitable, entre pleurs et rires. À peine lues, ses histoires ne vous quit-tent plus parce qu’immédiatement vous les reconnaissez pour ce qu’elles sont : en prise directe avec nos déboires, nos misères, notre corps, notre esprit.


Lire Bukowski, c’est une aventure quand on y met les pieds pour la première fois. Attention, esprit prude et très sensible, passez votre chemin. Sinon, ouvrez les pages et laissez la folie ordinaire vous envahir.

Tais-toi, traînée! Tu as vidé plus de couilles qu’il y a de boules sur un sapin de Noël. Le ton est donné. 21 nouvelles vont se succéder ayant toutes deux choses en commun : du sexe, du sexe, du sexe et la femme. Et ici pas de détour de forme pour parler de sexe. Pas de mots tels que pénis ou vulve ou d’image pour parler sexualité. Une bite, une couille, un doigt, c’est clair et direct. Derrière cette thématique, on découvre une société pauvre, qui coule, qui sombre, qui n’a plus de repère. L’espoir est une utopie de riche.

Charles Bukowski dit Hank est le personnage principal de ces histoires. Profitez de la vie, c’est profitez de chaque instant de plaisir : le plaisir de la chair, la drogue, la nourriture. Demain, est un autre jour et on verra à ce moment là. Bien entendu, cela ne se fait pas avec le sourire et la bonne humeur. Hargneux, mécontent, chieur, grossier, il déteste les gens. Sa haine c’est sa manière d’aimer le monde.

Les histoires malgré le désespoir ont une intensité qui m’ont touché. Surtout la nouvelle où une jeune fille se suicide, où la petite parcelle de lumière qui commençait à luire ne lui à pas permis de se battre. J’ai ri dans la découverte extraordinaire de la « machine à baiser ». Un peu dangereuse quand même, surtout si vous tenez à votre service trois pièces.

Bref, des histoires qui mettent un bon coup de pied dans les couilles qui permettent de bien prendre en compte que le monde des bisounours c’est pas là. A moins que cela soit la version non officielle.

Une lecture qui à mon avis va se compléter par la découverte de ces autres romans.

L’avis du Bison

Lu du même auteur
Apporte moi de l’amour – Charles Bukowski et Robert Crumb

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L’étrange contrée – Ernest Hemingway

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Miami était étouffant et humide et le vent de terre qui soufflait des Everglades apportait des moustiques même le matin.

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Un écrivain désabusé voyage en Floride avec une femme beaucoup plus jeune que lui : ils vont au restaurant, boivent un verre, parlent de la guerre d’Espagne, de leur vie, d’avenir et font l’amour… Soudain tout se trouble, le soupçon de l’inceste rôde, les difficultés à écrire et à vivre resurgissent et, avec elles, l’inexorable fatalité. Réflexion sur l’écriture et l’amour, ce court roman rassemble toutes les obsessions d’un des géants de la littérature américaine.


C’est parti pour un voyage aux Etats-Unis avec un auteur qui pourrait-être Ernest Hemingway et une jeune demoiselle, forte charmante.

Le couple fuit. Roger, vide son compte bancaire, laisse sa femme et ces enfants derrière lui. Il achète une voiture et part avec la jeune Hélèna. Les voilà sur les routes des Etats-Unis où ils s’arrêtent pour boire et manger. Elle, demande sans cesse  si lui, l’aime. Encore et encore et encore. Et lui, dois lui répondre de façon affirmative pour éviter ces questions tellement répétitives. L’image de la femme n’est pas glorieuse. Belle donc forcément crétine et étrange. Et l’homme, lui plus sérieux, terre à terre et qui aime boire. Le pauvre sans alcool, il serait totalement perdu, égaré.

De motel en motel, ils prennent deux chambres séparées, changent de noms, se font passer pour le père et la fille ou un couple. Roger, essai de savoir ce qu’il se passe en Espagne, la guerre approche. Elle s’en cogne, elle veut juste savoir si lui il l’aime et est content d’être avec elle. Quel ennui…. Il ne se passe rien et les échanges sont totalement stériles. En plus, il appel sa compagne « Ma fille », je trouve cela malsain. L’auteur aurait du boire encore un peu pour travailler ce texte. En tout cas, maintenant, c’est moi qui en a besoin.

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Pascal Brutal Cube – Plus fort que les plus forts – Tome 3 – Riad Sattouf

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La France, le futur proche. Dans une société ultra-libérale dirigée par Alain Madelin, un homme particulièrement viril porte une gourmette en argent au poignet et une paire de baskets Torsion 1992 aux pieds. Cet homme, pour qui survivre est un loisir, et faire ce qu’il veut un passe-temps a choisi la route enflammée de la liberté individuelle. Cet homme, c’est Pascal Brutal.

A force d’entendre des éloges de ce fameux Pascal Brutal, il fallait bien qu’un jour où un autre, je me lance dans la lecture. Alors, lorsque je passe devant une de ces aventure mit en avant à la médiathèque, je le glisse dans mon sac d’emprunt.

Un peu d’histoire tout de même. Pascal Brutal apparaît sous la plume de Riad Sattouf dans le magazine Fluide Glacial. Le contexte ? un présent assez futuriste. D’ailleurs, le président est Alain Madelin qui a gagné face à Olivier Besancenot. La Bretagne est autonome. Pascal possède la nationalité bretonne mais vit en banlieue parisienne. Il est un héros, car souvent le journal national publie des articles dithyrambiques sur cet homme hors du commun. Outre son nez assez phallique, sa gouaille de ouaich-ouaich, sa force surhumaine, c’est un être humain.

Sa grande passion devant tout le reste, la pratique du sexe avec homme, femme, grand-mère, animaux. Et pas seulement pour son seul plaisir sexuel, bien entendu. Il pense très souvent à des hommes, à leurs sexes mais il ne peut l’avouer. Impossible lorsqu’on est un supra-macho, un tombeur. « La virilité ? C’est mon métier« .  Grâce à son charme dont peu de personnes résiste, il s’octroie des privilèges et des passes droits. Il souvent le monde, l’honneur de ces amis, protège la veuve et l’orphelin.

Mais son égo démesuré m’exaspère très vite. J’abandonne souvent la bd et me force à tourner les pages pour la terminer. Lire une bd avec un gars avec un égo si énorme me désespère. Il y en a déjà tellement dans le quotidien que même parodié, je ne peux pas. J’ai besoin de rire mais au détriment des autres ni de la souffrance ou du mal-être. Alors, je pense en rester ici dans ma découverte.

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Mon vélo et autres amis – Henry Miller

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En sa présence, on ne met pas longtemps à se rendre compte qu’en dehors du théâtre, il a la passion des femmes. Il les aime comme un jardinier aime les fleurs.

Quand Joe aimait un livre, il n’arrêtait pas d’en parler. Il le conseillait à tout le monde et à n’importe qui sans s’occuper d’instruction ni de culture. « Lisez-le! disait-il. Ca vous fera du bien ».

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Dans cet ouvrage, véritable cantique à l’amitié, Henry Miller dessine les portraits colorés de ses compagnons des bons et des mauvais jours, comme il a commencé à le faire dans Le Livre des amis.
S’ils sont moins connus qu’Anaïs Nin, Alfred Perlès ou encore Conrad Tericand, le  » diable au paradis « , ces autres amis n’en méritaient pas moins l’hommage vibrant que leur rend ici l’auteur des Tropiques et de La Crucifixion en rose.

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Cette édition rassemble trois livres écrits par Henry Miller : Le Livre des amis, Mon vélo et autres amis et Joey.  En effet, ces écrits son très cohérents puisqu’il parle de ces amis et des femmes qu’il a connu ce qui compose en grande partie sa vie. Lorsqu’il parle de ces amis qu’il a aimé de façon très sincère il parle de lui bien entendu et des femmes avec qui il a couché. Il y a les femmes qu’il a rencontré et celles que ces fameux amis lui amenaient.

Son univers se résume à ces amis masculins d’un côté et les femmes en général de l’autre. Il a un côté assez obsessionnel sur le sexe. Toutes les deux pages, on trouve au moins une évocation que cela le concerne ou non. Un élément indispensable à sa vie, à la perception de ce qui l’entoure. Il aime les femmes mais n’est pas fait pour vivre avec, pour preuve son nombre de mariages et de divorces.

J’ai eu quelques difficultés à rentrer dans les descriptions mais à partir de 50ème page, c’est bon, j’ai accroché. Une fois que l’on comprend que c’est une personne égocentrique, égoïste et macho, on se laisse aller dans les pages. On rencontre ces amis qui partagent beaucoup de ces traits de caractères et parfois ces femmes de tempérament qui l’ont occupé le temps d’une autre rencontre.

Il trace un portrait de sa vie, d’une époque et d’un mode de vie. Il rencontre ces amis artistes et partagent la même passion de la littérature, de la musique, de la peinture, du voyage, de la bonne nourriture, de l’alcool, des femmes et du sexe. J’imaginais ces rencontres un peu partout dans le monde où le rire côtoie la déchéance humaine. Bienvenue Anaïs Nin, Raymond Queneau, Blaise Cendrars, Alfred Perlès… qu’il fréquente à l’occasion ou sur du long terme. Un autre univers est ouvert, un que je ne connais pas que je peux replacer dans un autre temps, avec d’autres moeurs.

Bref, une lecture bien sympathique à la rencontre d’Henry Miller qui s’aime beaucoup et d’une Amérique d’une autre époque. L’auteur du Tropique du cancer n’aurait pu faire autre chose qu’écrire et son meilleur ami est un vélo.

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Tu penses vraiment qu’à ça?!!

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Les couples, qu’est-ce que l’on peut rire d’eux. Il y a de quoi aussi. Vous ne trouvez pas?

Vincent Varnier qui a écrit la pièce et qui interprète l’homme, raconte avec sa compagne, l’histoire de deux êtres qui se rencontrent, qui apprennent à se connaître et à s’aimer. On pourrait croire que le sujet tellement de fois vu et entendu, il ne pourra que ressembler à tant d’autres. L’écriture ici est assez ingénieuse, car les échanges sont ponctués par une voie off qui exprime la pensée des interlocuteurs.

Quelques blagues clichées bien entendu, mais beaucoup de travail dans les jeux de mots, dans les situations… Un spectacle bien joué et bien écrit. J’ai passé une bonne soirée, et d’autres une excellente puisqu’ils sont sortis en pleurant de rire.

Actuellement au Temple

Plus d’informations : www.theatreletemple.com/spe_penses.php