Swap Un Livre Un Peintre

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Sur la génial idée de Lamousmé qui a organisé cette année le swap Un livre, un peintre, j’ai fait un échange avec l’énergique et la gourmande livresque La pause lecture.

Un dimanche matin, rendez-vous dans une pâtisserie japonaise afin de faire une rencontre en live d’une blogueuse hors paire pour faire notre échange swap. C’est autour d’une douce gourmandise que nous nous échangeâmes nos cadeaux et j’ai été gâtée.

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Giorgio de Chirico : La face cachée du monde – Christian Demilly

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Quel mystère cachent les œuvres de Giorgio De Chirico ? Que se passe-t-il derrière les murs de ces bâtiments où personne ne semble habiter ? Où nous entraînent ces trains et ces bateaux que l’on aperçoit souvent au loin ? L’univers de Giorgio De Chirico est placé sous le signe du rêve et de l’énigme. Un univers où le soleil découpe des ombres inquiétantes dans des endroits familiers qui deviennent soudain étranges. Lorsqu’il organise des rencontres absurdes entre des objets qui n’ont aucun rapport entre eux (artichauts, canons, bananes, gants en caoutchouc…), De Chirico apparaît aussi comme le véritable inventeur du surréalisme : un art fascinant et énigmatique, où le rêve et la réalité se confondent.

 

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De Chirico a tout de même marqué l’histoire de l’art. Son oeuvre souvent rapprocher de celle des surréalistes possède une marque bien particulière tout en étant réaliste et pourtant absurde. Ce livre permet de découvrir un peu plus cet artiste atypique.

Giorgio De Chirico est né le 10 juillet 1888 à Volos en Thessalie en Grèce. Très tôt, il développe des envies de peinture, de sculpture et d’écriture. Lorsqu’il commence à peindre, le monde est en révolution. Les images que l’on peut trouver chez les futuristes et les cubistes modifient la perception des objets et du temps. Cela va se retrouver dans la peinture de De Chirico qui veut peindre ce qu’il ressent et non ce qu’il peut se percevoir. D’ailleurs, il créera la peinture métaphysique où les corps humains ont peu de place. Même si son univers est assez particulier avec ces sculptures sans visage, ces fruits, sa technique reste classique. Et cela va contribuer au fait qu’il ne sera jamais intégré au surréaliste.

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L’Enigme de l’arrivée et de l’après-midi : 1911-1912

Un livre jeunesse qui permet d’aller à la découverte de cet artiste que l’on peut toujours découvrir dans les musées d’art contemporain. Des univers bien particuliers où émergent une certaine étrangeté et bizarrerie. C’est cela son signe distinctif et qu’on arrive à le reconnaître à coup d’oeil. Le livre parle de l’histoire du rapport de l’homme à sa peinture et à son image. Car, il aime aussi se représenter que cela soit seul ou intégré dans son monde très carré. Malgré beaucoup de répétition, ce livre donne envie d’en ouvrir un autre et d’en savoir plus.

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Un petit livre qui met en appétit sur l’art moderne et cet artiste assez particulier qui créer des oeuvres uniques dans un univers bien personnel. Envie d’aller tout doucement dans la métaphysique des images, alors ouvrez ce livre pour aller ensuite plus loin.

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Retrouver le magnifique texte que ce livre a inspiré à La Jument verte

Cheveux – Agnès Rosenstiehl

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Sujet par sujet, une présentation immédiate, inédite, des chefs-d’œuvre de la peinture ! Cavalcades de Vélasquez et cavaliers de Picasso, navires de Bruegel et barques de Van Gogh, nattes du Titien et boucles de Cézanne, toques de Michel-Ange et turbans de Rembrandt… Détails surprenants, face-à-face insolites, clins d’œil d’écrivains : une collection pour découvrir et s’émerveiller, contempler et sourire.

Capture d’écran 2015-01-09 à 18.39.20Non, ce n’est pas tirer par les cheveux de faire un livre parlant uniquement de cela. Car derrière ces petits poils ce cache des histoires mais aussi l’Histoire de l’apparence qui a changé avec le temps et les représentations. Prêt pour un voyage?

Le livre se compose de peintures avec majoritairement des femmes avec leurs cheveux. On y voit aussi bien des scènes de coiffage, de brossage, de nattage et même d’apparat. Les peintures ne sont pas proposées par ordre chronologique, mais cela permet de voir l’évolution de la perception de la beauté et du rapport au corps. Sur chaque double page, des citations plus ou moins terre à terre.

Mes longs cheveux descendent jusqu’au seuil de la tour!
Mes cheveux vous attendent tout le long de la tour et tout le long du jour.
Maurice Maeterlinck

J’ai adoré feuilleter ce petit livre et j’ai trouvé que c’était très bien pour initier les enfants et les grands aussi, par la même occasion. Les peintures sont magnifiques et cela m’a donné très envie de poursuivre ma découverte de l’histoire de l’art. Alors je vais poursuivre mes lectures tout en tableaux et en musées.

La vierge au chancelier Rolin Jan Van Eyck, 1435

 

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Adam and Eve d’Albrecht Durer. 1471

 

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Diego Velasquez. Les Ménines. 1657

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Femme se coiffant entre 1887 et 1890 Edgar Degas

Nu devant la cheminée. 1908. Balthus

Nu devant la cheminée. 1908. Balthus

 

 

 

Du bruit dans l’art ! – Andy Guérif et Edouard Manceau

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Ça chuchote, ça clapote, ça beugle, ça ronfle, ça sonne… On ne
s’entend plus ici ! Après Le Code de l’art et 1 et 1 font 3, Andy Guérif fait un retour tonitruant avec Du Bruit dans l’art, un ouvrage surprenant où onomatopées et oeuvres se répondent en un joyeux capharnaüm qui ravira les lecteurs de tous âges. Étonnante boîte à bruits, ce livre met en résonance 30 oeuvres d’art et 30 bruits. Une approche aussi impertinente que drôle… Chut ! Apprenez à écouter les oeuvres.

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Aller à la rencontre de l’Art peut parfois créer des appréhensions sur l’incompréhension de ce que l’on peut voir. Andy Guérif et Edouard Manceau chez Palette décide de présenter l’art avec humour et dérision, ce qui met tout de suite à l’aise. Prêt pour aventure visuelle?

L’oeuvre, qu’importe l’année de réalisation, se confronte à une onomatopée qui lui correspond. Ainsi le livre débute, sur une double page, avec à droit sur fond jaune le mot Bang avec en face l’oeuvre de Damian Ortega de 2007, Controller of the Universe. Puis cela s’enchaîne avec le HAAAAA pour bien entendu, Le Cri d’Edvard Munch de 1893. Puis les sons s’enchaînent en passant par OUIIINN, AAA…Tchoum, GUILI-GUILI ou Chut…. Avec en face, des peintures, gravures, objets… de Gustave Doré, Fontana, Dubuffet, Magritte, Basquiat…qui prennent un autre sens et qui fait bien rire.

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J’ai beaucoup aimé les deux hommes qui rient de Yue Min Jun avec Free and at Leisure 12 avec le mot en face Prout ou la fameuse peinture avec une femme qui se pince le téton de l’autre avec en fond une femme faisant de la couture (Gabrielle d’Estrées et une de ses soeurs) de l’Ecole de Fontainebleau avec en mot Pouët Pouët. Et dans un style plus sobre, deux portraits (un homme et une femme) (Tommaso di Folco Portinari) du 15ème de Hans Memling qui sont en prières avec les mots Clap clap clap.

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Un voyage tout en rire et sourire à travers l’histoire de l’art en trente oeuvres. Il est drôle de voir qu’un simple petit mot peut changer le regard d’une oeuvre et le fait qu’elle puisse rester de façon plus pérenne dans la mémoire. Alors n’hésitez pas à faire du Bruit dans l’Art.

La peinture à travers les siècles – Caroline Desnoëttes

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Cet album est une fête pour les yeux, une rencontre gourmande avec 18 chefs-d’oeuvre de la peinture.
Venez vous promener dans les toiles, observer les couleurs, examiner les détails agrandis…
Puis amusez-vous à soulever les rabats pour découvrir les textes cachés. Ceux-ci vous initent à regarder, à jouer, et éclairent la lecture du tableau.
Le plus grands auront, en fin d’ouvrage, un complément foisonnant sur l’histoire de l’art.

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Il est bien difficile de connaître la peinture aussi bien les artistes, que les toiles que le sens de l’image. Albin Michel jeunesse propose de partir à la découverte de dix-huit toiles à travers le temps et de dévoiler leur histoire avec Regarde le peinture à travers les siècles.

Afin de partir à la découverte de l’Histoire de l’art, dix-huit peintures réalisées entre le 14ème et le 20ème nous sont proposées en deux parties. La première, sur une double page avec à droite on voit la peinture entière et sur la page de gauche des détails de le peinture qui sont sur des papiers mobiles. Le premier qui se soulève donne des explications sur la peinture globale et le deuxième qui s’ouvre nous donne les couleurs principales de la palette utilisée. Ainsi on commence avec Le Mois d’août : départ pour la chasse au faucon de Jean de Limbourg (fin XIV – 1416), puis on poursuit avec La Vierge du chancelier Rolin de Jean Van Eyck (vers 1390 – 1441), La Joconde, portrait de Mona Lisa de Léonard de Vinci (1452 – 1519), Les Nymphéas, étude d’eau : Le Matin n°1 de Claude Monnet (1840 – 1926) pour finir avec Le Cantique des cantiques IV de Marc Chagall (1887 – 1985).

En deuxième partie, les styles et genres picturaux sont expliqués via les peintures découvertes dans un langage clair et concis. Ainsi on passe du style gothique avec l’enluminure  de l’extrait des Très Riches du duc de Berry, puis les primitifs flamands avec Jean Van Eyck en passant par le mouvement littéraire et artistique romantique qui s’est développé dans toute l’Europe, dans la première moitié du XIXème pour terminer avec l’art figuratif et abstrait. La découverte y est totale et permet de voir l’éventail des styles et des techniques qui ont beaucoup changés et évolués avec le temps. En plus ici pas de jugement de valeur, juste une présentation et un constat avec des grands noms pour légitimer le choix.

Un livre très intéressant pour une découverte ou redécouverte des grands maîtres de la peinture représentatif d’une époque, d’une façon de pensée et de concevoir le monde. Le format et la qualité du papier apportent un plus au confort de lecture. Une bonne initiation à l’art qui donne envie de poursuivre l’envie d’apprendre.

Petit musée – Alain Le Saux et Grégoire Solotareff

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149 mots, d’Aigle à Zèbre, illustrés par les détails de 149 tableaux de grands peintres, de Jérome Bosch à Picasso.

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Et si on pouvait apprendre du vocabulaire aux enfants tout en leur faisant découvrir l’art. C’est ce que propose ce petit livre Petit musée.

On ouvre le livre en page 8 avec l’un des premier des 149 mots avec un aigle. Rien de moins qu’un détail de la peinture Aigle sur un rocher dans le blizzard de Katsushika Hokusai. Puis les pages se tournent, avec l’âne, le baiser, un bouquet de fleurs, un cheval, des fromages, un livre, une montgolfière, des pommes, une table ou un volcan. Mais ces mots sont accompagnées de détails de magnifiques peintures de Monet, Cranach, Manet, Murillo, Daumier, de Chirico, Van Gogh ou encore Bruegel.

Les yeux s’arrêtent sur les détails et apprend à regarder. Quel plaisir pour une grande personne que je suis, quel plaisir cela devrait un enfant en demande de découverte. Donc à mettre entre toutes les petites et grandes mains.

Désir et volupté à l’époque Victorienne – Musée Jacquemart-André

« Les Roses d’Héliogabale », de Lawrence Alma-Tadema (1888). – Photo Studio Sébert Photographe

Le musée Jacquemart-André accueil à partir du 13 septembre 2013 l’exposition Désir et volupté à l’époque Victorienne. La femme est sublimée à travers une cinquantaine de peintures.

L’exposition expose une cinquantaine de peintures appartenant au milliardaire mexicain Juan-Antonio Perez-Simone de sa collection privé contenant plus de 3 000 oeuvres anglaises. Sa période préférée se trouve entre 1860 et 1914 où la femme est au coeur des oeuvres, qu’elle soit déesse, reine ou sorcière.

La peinture, Les Roses d’Héliogabale de Lawrence Alma-Tadema (1836-1912), que vous pouvez voir à droite, est la première présentée lorsqu’on rentre dans l’exposition et la première acquise par le collectionneur. Elle surprend pas la douceur des couleurs et la beauté du dessin.

Mais l’histoire de ce tableau est beaucoup moins sympathique. Lors d’une soirée, l’empereur Héliogabale, pour surprendre ces invités, laissa tomber sur eaux une énorme quantité de roses et certains de ces invités sont morts étouffés. Le peintre s’inspira de cette histoire pour réaliser son tableau. Au fond, on voit des hommes, heureux, ivres, qui rient de bonheur. Et sous ces pétales de fleurs, des femmes meurent étouffées. Sous la beauté ce cache l’horreur. 

En face, se trouve la magnifique peinture La reine Esther d’Edwin L. Long (1829 – 1891) qui a été un coup de coeur pour moi. Tout comme, Paradis Terrestre de Lawrence Alma-Tadema (1836-1912), où j’ai été très agréablement surpris par la qualité du rendu et surtout par le rendu de la chevelure rousse.

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Paradis Terrestre de Lawrence Alma-Tadema (1836-1912)

J’ai trouvé d’une grande beauté les peintures présentées dans la salle 1 : Désir d’antique. Mais je n’ai pas compris le choix de la moquette au motif panthère. J’avais mal aux yeux à regarder les peintures avec ces tâches.

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La boule de cristal – John D. Waterhouse (1849 – 1917) – 1902

La salle 2 sur les Beautés Classiques ne m’a pas séduite, je n’aime pas trop les représentations qui font références à l’Antique avec toges, voiles transparents, comportement figé… De même pour la salle 3 : Muses et modèles avec deux peintures qui sont moins abouties que celles de la première salle, à mon goût.

La salle 4 : Femmes Fatales m’intéressent par son sujet, ces femmes belles, mystérieuses qui sont par conséquent cruelles, mauvaises ou enchanteresses. Il fallait des prétextes aux hommes pour expliquer que l’on puisse les rejeter, ne pas les aimer, de justifier une réussite surprenante…  A gauche de l’écran La boule de cristal de John D. Waterhouse (1849 – 1917), où l’on voit une enchanteresse ou sorcière, avec une boule de cristal, cette longue robe rouge, son chignon, la tête de mort…Elle pratique un rituel, le livre ouvert ainsi que les serpents ornant sa robe évoquent les forces occultes. J’adore.

Je continue la ballade dans la salle 5 avec les héroïnes amoureuses, où l’on voit des portraits de femmes mélancoliques qui attendent le retour de leur aimé. Puis salle 6 sur l’harmonie rêvée où l’on retrouve des anges, des drapés, des dessins de villes en fond, le tout inspiré de la renaissance florentine.

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Grenaia, la nymphe de la rivière Dargie – Frederic, Lord Leigthon (1830 – 1896) – 1880

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Courtiser sans amour de Sir Lawrence Alma-Tadema (1836 – 1912) – 1900

Les deux dernières salles me plaisent plus, enfin je quitte ces représentations idéalisant un autre temps. Bienvenue à la volupté du nu et du culte de la beauté. Un véritable coup de coeur pour Grenaia, la nymphe de la rivière Dargie de Lord Leigthon (1830 – 1896). La femme sublimée, allégorie de l’amour, de la sensibilité avec un voile transparent rappelant un écoulement de rivière. Pas très loin, Courtiser sans amour de Sir Lawrence Alma-Tadema (1836 – 1912), avec une peinture douce et très fleurie. Le jeune homme regarde le demoiselle avec de l’envie mais elle, elle s’ennuie et regarde par la fenêtre.

Une belle ballade avec des peintures assez variées. Mais j’avoue avoir été très surprise par la muséographie. D’où viennent ces moquettes moches et qui nuisent à l’appréciation des peintures et la couleur des murs. Pourtant, la gamme de couleur est définie, on peut retrouver des teintes que cela soit à Orsay ou au Grand Palais qui sont les même. Pourquoi des couleurs si fades, si tristes? Pourquoi essayer de faire original avec de faux rideaux peints? Heureusement que les éléments proposées étaient de qualité, tout comme les cadres et le contenu écrit. Ce qui est bien dommage surtout lorsqu’on visite auparavant le musée.

Je ne sais pas si je recommanderai la visite de l’exposition, cela dépendra de votre portefeuille. J’ai vu beaucoup de très belles peintures, mais pour un prix inférieur, on peut voir d’aussi belles peintures au musée d’Orsay et en plus, on n’a pas fait le tour en moins d’1h.

L’avis de Plaisir à cultiver

Du 13 Septembre 2013 au 20 Janvier 2014

Prix 
Normal : 11€00
Réduit : 9,50€

Site officiel : desirs-volupte.com
Site du musée : www.musee-jacquemart-andre.com

Musée Jacquemart-André
158, boulevard Haussmann
75008 PARIS
Métro : lignes 9 et 13 (Saint-Augustin, Miromesnil ou Saint-Philippe du Roule)
RER : RER A (Charles de Gaulle-Étoile)
Bus : 22, 28, 43, 52, 54, 80, 83, 84, 93

Vincent et Van Gogh – Gradimir Smudja

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Tu as ta vie de marin dans le sang. Chacun avait son secret, qu’ils se cachaient mutuellement. Le secret de Van Gogh c’était Vincent et celui de Gauguin son perroquet Paul!

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Et si Van Gogh n’avait jamais été un artiste de génie, mais un pauvre type sans aucun talent ? Et si l’une des œuvres parmi les plus célèbres de l’histoire avait été entièrement peinte par un autre et usurpée par Van Gogh ? Hypothèse farfelue, scandaleuse forfaiture? Pas si sûr. Car Van Gogh, une nuit en Arles, sauva la vie d’un mystérieux petit chat appelé Vincent, qui se mit à créer les toiles les plus extraordinaires…

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Voilà un très bel hommage à M. Van Gogh. En fin de compte, Van Gogh n’avait pas un si grand talent pour peindre. C’est un chat du nom de Vincent qui du bout de ces pattes réalisent les oeuvres que l’on connaît. Mais la folie va gagner ce chat qui va nuire à l’équilibre mental du peindre.

On va suivre leur aventure dans un dessin comme dans un tableau à la Van Gogh où l’on va découvrir certains ces plus grandes peintures, mais où l’on va rencontrer des artistes de la même époque. On va pénétrer dans l’oeuvre de Claude Monet tout en rencontrant l’homme puis les fameuses tahitienne de Paul Gauguin.  Dans la ballade, on va discuter avec Toulouse-Lautrec, Edgar Degas, Rembrandt, Eugène Delacroix, Paul Gachet, Pablo Picasso et on découvre Paris avec la tour Eiffel, la gare d’Orsay, le lapin Agile; la Provence, Arles….

Un fabuleux voyage dans l’univers fantastique de Van Gogh qui rend vraiment hommage au talent du peintre. J’ai vraiment adoré et j’ai été transporté le temps d’une lecture. Alors, si vous aimez le peintre, je vous conseils cette lecture aussi surprenante que belle.

Les voyages d’Anna – Emmanuel Lepage

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En fait, je le sais maintenant, tu étais venu me chercher, tu espérais que j’aie mûri, tu souhaitais plus que tout que je visse ton amour. Et moi… Je ne connaissais pas d’attache, je ne connaissais même pas d’attache, je ne connaissais même pas le mot « demain » et j’ai continué d’être le feu-follet que je suis toujours. 
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Le code de l’art – Andy Guérif

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Connaissez-vous vraiment les panneaux de signalisation ?

Et si les feux tricolores étaient représentés par une oeuvre d’Ellsworth Kelly ? Et si la sortie de secours était indiquée par Le Verrou de Fragonard ? Et si les cafés étaient signalés par Le Déjeuner en fourrure de Meret Oppenheim ? Et si les hôtels étaient indiqués par La Chambre de Van Gogh ? Chaque panneau trouve, dans ce livre, son écho dans un célèbre tableau. On retrouve ainsi 60 panneaux et pictogrammes associés à autant de chefs-d’oeuvre de la peinture.
L’art vu par Andy Guérif : une nouvelle façon de réviser son code de la route !

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Quel plaisir pour les yeux ce petit ouvrage. J’ai tout de suite été attirée par la couverture avec le panneau 3,5t avec le rhinocéros qui apparaît selon la façon que l’on incline le livre. Le principe de comparer des panneaux de signalisation à des photos ou peintures m’a intéressé. La pertinence est de mise. Andy Guérif compare le panneau d’information station d’essence à proximité avec la peinture Pompe à essence d’Edward Hopper.

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Toutefois, j’aurais apprécié la numérotation des pages pour me permettre de trouver le nom du tableau à la fin du livre. Voir même une petite icône avec la peinture pour trouver le nom. Car sur chaque double page se trouve le nom de l’artiste qui a réalisé l’oeuvre de la page de droite.

Bref, une lecture bien sympa. Il est possible que part hasard, je retombe sur le livre à la médiathèque et que je le réemprunte. 🙂

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