Antoine vient de perdre Lucette, avec qui il a vécu 54 ans. Il sait qu’il peut compter sur ces deux amis septuagénaires, Mimile et Pierrot pour être là pour lui. Et quand, il dérape suite à une ancienne querelle amoureuse, une aventure surprenante va se mettre en place pour le plus grand plaisir du lecteur.
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Sacrés américains! Nous, les Yankees, on est comme ça
Et puis, le président doit aussi penser à récompenser ceux qui ont « aidé » sa campagne (et payé tous ses spots publicitaires) : se sont ces fameux lobbys, ceux qui parlent, au choix, au nom des banquiers, des fanatiques du port d’armes, des anti-IVG, des géants de l’industrie pharmaceutique, des patrons du Big Business, des marchands de canons et autres amoureux du processus démocratique.
Sans ces gars-là, nos élections ne seraient qu’un grand débat d’idées, à la française. Dieu nous en préserve.
Les Etats-Unis totalisent à eux seuls 43% des dépenses militaires de la planète, et les 1 400 dollars dépensés par tête d’habitant par nos armées expliquent bien des aspects de la société américaine : deux semaines de vacances par an, pas de Sécu, et de nombreux laissés-pour-compte. Tout cela pour s’offrir une belle machine de guerre.
Reste que la pus belle victoire de notre etablishment militaire est de réussir à faire croire au public américain qu’il n’a jamais perdu de guerre. L’épisode de la guerre de 1812 où les Britanniques ont tout de même réussi à brûler notre Maison Blanche? Zappée des manuels d’histoire. La Corée et le Viêt-nam? Des matchs nuls, joués à l’extérieur, donc une performance honorable! Et chacun d’oublier le « génie » militaire du général Westmoreland responsable de la perte de 55 000 GI face à un adversaire qui n’avait ni hélicoptère ni porte-avions.
« On s’est gouré en tirant sur eux, on a même tué le grand-père, et malgré cela il nous adorent », s’était félicité le sergent de l’unité, qui a donné l’ordre à ses hommes d’aider à enterrer la victime sur place. Cet officier n’avait évidemment rien compris : les survivants, terrorisés à la vue de ces hommes surarmés et faisant feu à volonté sur des civils, les imploraient simplement de les épargner. On est loin d’une quelconque reconnaissance pour le libérateur.
Selon David Cay Johnson, auteur d’un livre sur la fiscalité aux Etats-Unis, en 1999, le revenu des 1% les plus fortunés égalait – après impôts ) celui des 100 millions de leurs concitoyens les moins payés. En 1980, un PDG américain gagnait 40 fois le revenu d’un salarié moyen. Depuis 2000, l’écart est monté à 400. Les gros revenus totalisent 210% du revenu moyen (par rapport à 150% en France).
Si je mourrais après avoir ingurgité un steak bien rouge, ma famille pourrait attaquer en justice le restaurant et sa compagnie d’assurances, gagnant ainsi des millions de dollars. Ainsi vont les choses en Amérique.
4ème de couverture
Après Sacrés Français !, son impertinent best-seller, Ted Stanger récidive. À l’issue de dix années passées en France, notre Yankee parisien est retourné chez lui, dans l’Ohio, et nous livre ses impressions sur une Amérique qu’il ne reconnaît plus. Abordant des thèmes graves ou légers illustrés par de nombreuses anecdotes, il brosse, sur le ton ironique et distancié qui le caractérise, le portrait de l’Amérique profonde. Ted Stanger décrypte avec humour le système électoral diaboliquement complexe de ce pays où les lois changent d’un État à l’autre. Il raconte la patrie du dieu dollar et des fous de Dieu ; le sexe à l’américaine où puritanisme et sexualité débridée se côtoient allègrement ; l’apocalypse gastronomique qui sévit au pays du fast-food et nous menace déjà…
Anti-américain ou pro-américain, chacun se régalera à la lecture de ce livre qui nous permet de mieux comprendre le nouvel Empire.
Ted Stanger, journaliste d’origine américaine à voyager et vécu dans beaucoup de pays dans le monde. Il est resté quelques temps en France avant de retourner dans son pays natal. Son retour, était pour lui l’occasion de rédiger un ouvrage sur ces homologues à l’attention de nous les petits français. Une rivalité nous opposé ainsi qu’un océan.
Il nous présente un portrait loin de l’image véhiculée par la multitude de films et séries que nous pouvons voir. Et certains clichés restent exactes comme par exemple que les américains ne sont pas très cultivés, qu’ils sont nuls en géographie, qu’ils ne pratiquent pas beaucoup de langues étrangères. J’ai été surprise par beaucoup d’informations qui m’a conforté dans certains choix de vie en France.
Par exemple, les élections se déroulent un mardi, un jour où beaucoup de gens travaillent. Personne ne pose une journée pour aller voter, le patriotisme ne va pas si loin. Mais chaque état qui vote pour un grand électeur qui va élire un président possède un bulletin de vote différent car de nombreuses informations sont demandés. En effet, on ne vote pas seulement pour un grand électeur, mais aussi pour son shérif, le sénateur, le maire, le médecin légiste…. Ainsi pour une vingtaine de personnes ce qui ne facilite pas le comptage des votes qui sont toujours inexacte. Un système complexe qui favorise les manipulations des deux côtés. Deux, car aux Etats-Unis il n’existe que deux gros partis politiques.
Les américains adorent leur voiture même si elle consomme 30l/100, la marche n’est pas leur sport favori, tout faire dans leur voiture, porter plainte pour tout et n’importe quoi, Dieu qui est présent aussi bien au tribunal, à l’école ou sur la monnaie tout en étant un pays laïque, les stéroïdes, le football américain même si il ne se passe jamais grand chose….
Bref, un pays avec de nombreuses particularités qui l’a rend aussi à part des autres, même si elle tend à étendre son mode de vie via le cinéma et les séries. Cela ne m’a pas dissuadé pour autant de pas aller là-bas même si les français ne sont pas trop apprécié. Sacré guerre du golf. Je suis persuadée de vivre un vrai choc culturel surtout si en plus je visite plusieurs états.