Waterloo – Laurence Gillot et Max F.

9782351000564_1_75_24ème de couverture
Un petit lapin cherche une carotte à se mettre sous la dent. Sans grand succès.

Capture d’écran 2015-01-09 à 18.39.20

Il y avait un jour un lapin qui rêvait de carottes. Pour cela, il est prêt à tout affronter ou presque pour se délecter d’un délicieux vice.

En chemin, il rencontre une cane et ces petits qui lui lancent un regard pas du tout cordiale. Puis c’est autour de deux corbeaux perchés sur un épouvantail de se moquer de lui en le prenant pour un clown. Cela lui donna des idées noires jusqu’au moment ou une fane apparue à sa vue. L’idée que d’un bout de vert puisse naître une carotte le poussa à se précipiter dessus et tirer comme un fou. Et hop, du sol sortir un bonne et grosse carotte orange. Quel plaisir. Mais cela sera de courte durée, car il entendit au loin le chant du canard puis des explosions. La cavalerie arrivait à grand renfort de clairon et la peur saisi le lapin. Que faire? Par chance, c’est un corbeau qui sauva la vie en le prenant par les oreilles pour le faire voler. Ouf, la carotte est sauve.

Pas besoin de texte pour raconter l’histoire de ce petit lapin qui adore la gourmandise. La vie n’est pas toujours simple et facile et parfois contre toute attente, des gens peuvent venir nous aider. Les pages se tournent assez rapidement. J’aurais espéré un peu plus de consistance pour éviter de rester totalement sur ma fin ou une suite, mais il ni a rien de cela. Les dessins sont sympathiques tout comme la mise en couleur. Une fois lu, c’est avec plaisir que je vais rentre cette bd à la médiathèque car elle ne mérite pas de rester pour une très longue période dans ma bibliothèque personnelle et encore moins d’être offert.

Les lapins, ils sont mignons mais parfois, il n’est pas nécessaire d’en faire une bande dessinée, même à destination des enfants. On la lit une fois et puis on l’oublie tout simplement. Alors quitte à découvrir un lapin, autant aller dire bonjour à Lapinot.

Waterloo_08032006

Du même auteur 
Lulu-Grenadine se perd dans un grand magasin – Laurence Gillot et Lucie Durbiano

Nyctalope ta mère

NyctalopeOn pourrait croire que Nyctalope est une insulte. Mais se cache derrière ce nom masculin et adjectif non pas un défaut, une maladie ou même un animal fantastique. Il s’agit tout simplement de la capacité à voir dans le noir où plus précisément à distinguer des formes dans la pénombre comme le chat, le hibou, le lapin ou le moustique.

D’origine du grec nuktos (nuit) et ops (vue), ce mot inspira quelques dessinateurs et écrivains. En 1909, sous la plume d’Adolphe d’Espie connu sous le nom de Jean de La Hire,  naît le super-héros le Nyctalope dans le quotidien La Dépêche. Sa nyctalopie lui permettait de mener une double vie comme Superman (qui date de 1932). Une vingtaine d’ouvrages ont été publié avant de tomber dans l’oubli. Toutefois, cela inspira Henri Vernes pour son héros, Bob Morane.