Noël doit-il être forcément l’apogée de la société consumériste? Ernest et Célestine vont nous prouver que c’est l’occasion d’autre chose. Etes-vous prêt à savoir quoi?
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Le violoniste – Gabrielle Vincent
Je suis un raté heureux !
Ca existe, des « ratés heureux » !
Eh bien oui…
Je suis de ceux-là !
4ème de couverture
Tant pis s’il n’est pas le virtuose que son père espérait ! Sa réussite, ce sont ses voisins et les passants qui aiment sa musique… Un petit garçon vient même, tous les jours, l’écouter et l’observer. Comment vivre avec ses doutes d’artistes ? Et doit-on vraiment transmettre à cet enfant son amour pour le violon ?
L’univers rempli de douceur et d’humanisme de Grabrielle Vincent se retrouve dans l’album Le Violoniste. Quelques pages blanches, des dessins au fusain et quelques phrases et la magie opère. On pourrait croire cela simple mais il se dégage quelque chose de poétique. Le dessin proche de l’esquisse vit au-delà de la page.
L’auteure nous fait rencontrer un violoniste, passionné par la musique mais son père lui reproche d’être un raté car il ne veut pas en faire son métier, passer des concours, avoir des récompenses… Il joue pour lui, pour ces voisins, pour les passants, pour ce petit garçon qui passe chaque jour à sa fenêtre. Il vit dans une certaine solitude mais de cela va naître une amitié.
Bref, un magnifique album qui m’a encore ravie et donner envie de découvrir encore plus cette dessinatrice hors du commun.
Ernest et Célestine, musiciens des rues – Gabrielle Vincent
– Tu es triste, Ernest?
– Non, je réfléchis. Il faut trouver de l’argent!
Quatrième de couverture
Il pleut dans le grenier ! Il faudrait réparer le toit. Mais comment faire ? Cela coûte cher ! Célestine a une idée : et si Ernest jouait du violon dans la rue ?
C’est toujours avec un plaisir simple que je lis les aventures d’Ernest et Célestine. J’ai découvert ces personnes avec Pennac, qui a rendu hommage à une amie, Gabrielle Vincent avec laquelle il a correspondu pendant des années. Ernest, l’ours et Célestine, la souris, s’apprécient vraiment, comme de véritables amis. La morale est toujours positive. Ici, suite à une fuite dans le grenier, les personnages doivent trouver une solution pour réparer le toit avant l’hiver. Pour cela, suite à des échanges, ils vont chanter et jouer de la musique dans les rues. Grâce à l’argent récolter, ils vont faire des courses, partager un bon repas et s’offrir de beaux cadeaux. Il ne reste plus d’argent, mais l’important c’est d’avoir partagé un bon moment ensemble.
Une belle série à offrir aux enfants et à lire avec eux, encore et encore.
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Ernest et Célestine de Daniel Pennac