Pascal Brutal Cube – Plus fort que les plus forts – Tome 3 – Riad Sattouf

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4ème de couverture
La France, le futur proche. Dans une société ultra-libérale dirigée par Alain Madelin, un homme particulièrement viril porte une gourmette en argent au poignet et une paire de baskets Torsion 1992 aux pieds. Cet homme, pour qui survivre est un loisir, et faire ce qu’il veut un passe-temps a choisi la route enflammée de la liberté individuelle. Cet homme, c’est Pascal Brutal.

A force d’entendre des éloges de ce fameux Pascal Brutal, il fallait bien qu’un jour où un autre, je me lance dans la lecture. Alors, lorsque je passe devant une de ces aventure mit en avant à la médiathèque, je le glisse dans mon sac d’emprunt.

Un peu d’histoire tout de même. Pascal Brutal apparaît sous la plume de Riad Sattouf dans le magazine Fluide Glacial. Le contexte ? un présent assez futuriste. D’ailleurs, le président est Alain Madelin qui a gagné face à Olivier Besancenot. La Bretagne est autonome. Pascal possède la nationalité bretonne mais vit en banlieue parisienne. Il est un héros, car souvent le journal national publie des articles dithyrambiques sur cet homme hors du commun. Outre son nez assez phallique, sa gouaille de ouaich-ouaich, sa force surhumaine, c’est un être humain.

Sa grande passion devant tout le reste, la pratique du sexe avec homme, femme, grand-mère, animaux. Et pas seulement pour son seul plaisir sexuel, bien entendu. Il pense très souvent à des hommes, à leurs sexes mais il ne peut l’avouer. Impossible lorsqu’on est un supra-macho, un tombeur. « La virilité ? C’est mon métier« .  Grâce à son charme dont peu de personnes résiste, il s’octroie des privilèges et des passes droits. Il souvent le monde, l’honneur de ces amis, protège la veuve et l’orphelin.

Mais son égo démesuré m’exaspère très vite. J’abandonne souvent la bd et me force à tourner les pages pour la terminer. Lire une bd avec un gars avec un égo si énorme me désespère. Il y en a déjà tellement dans le quotidien que même parodié, je ne peux pas. J’ai besoin de rire mais au détriment des autres ni de la souffrance ou du mal-être. Alors, je pense en rester ici dans ma découverte.

Wonderpatate

La secte des égoïstes – Eric-Emmanuel Schmitt

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La secte des égoïstes
Eric-Emmanuel Schmitt
Editeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 125
Date de publication : 1994

Et si la réalité n’était qu’un songe? Existons nous vraiment? Voilà comment je pourrais résumer ce livre d’Eric-Emmanuel Schmitt.

Un homme, Gérard Langueret découvre à la bibliothèque nationale l’existence d’un certain Gaspard Languenhaert qui développe une thèse égoïste.  Cet homme était très prisé dans les salons du XVIIIème, voilà en tout cas la première découverte de ce chercheur. Il va aller partout où l’emmène son enquête pour découvrir ce personnage étrange. Beaucoup de difficulté se dresse sur son chemin, car il arrive à trouver très peu d’informations. Chaque brides de savoir qu’il découvre tourne autour de savoir qui crée la réalité du monde, qu’elles sont la limite de la folie.

Le livre m’a rappelé mes cours de philosophie au lycée qui interroge sur la réalité. Qu’est-ce qu’elle est? Si chacun à une perception différente qui nous entoure comment peut-on affirmer que nous partageons la même réalité? Des questions qui poussent à la réflexion, tout en précisant qu’il ni a pas de vraies ou de fausses réponses, tant qu’elles sont argumentées. 125 pages d’explications capilotractées sur ce sujet qui ne m’intéresse absolument pas. Même si j’ai lu le livre assez rapidement, je voulais savoir où voulait en venir l’auteur. Et à la fin, j’ai clamé à haute voie « Tout ça pour ça ». Oui, j’avoue être déçu par ma lecture, mais je me rends compte de la capacité d’écriture de l’auteur. Après avoir lu trois de ces livres, qui j’avoue s’adresse à un public très très large, celui-ci cible un public plus âgé. Je vais m’arrêter là pour le moment pour les livres de M. Schmitt, le temps de digérer cette « Secte des égoïstes« .

Prix
1995 : Prix du premier roman de l’université d’Artois

Ce qu’en dit la presse 
Marc Lambron – Le point : « Par sa culture joueuse, ses qualités de facture, ses ruses stylistiques, M. Schmitt tend vers un modèle dont il n’est pas indigne : les romans-soties d’Italo Calvino. »
Renaud Matignon – Le Figaro littéraire : « Tout le livre d’Eric-Emmanuel Schmitt est un inventaire brillant des infirmités de l’esprit. Rarement on a déployé aussi savamment les sortilèges tout intellectuels de la raison pour en contester les pouvoirs. »
Michèle Grazier – Télérama : « Sans raison apparente un conte de la folie ordinaire, qui, pour être un premier roman ne manque ni d’audace, ni de virtuosité, ni de souffle. Intellectuel et glacé mais dérangeant. »

Du même auteur
Oscar et la dame en rose
M. Ibrahim et les fleurs du Coran
Milarepa
La rêveuse d’Ostende
Les deux messieurs de Bruxelles

Plus d’informations sur l’auteur : www.eric-emmanuel-schmitt.com

lu le mercredi 30 janvier 2013

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