Akiko l’amoureuse – Antoine Guilloppé

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Akiko n’a pas peur du noir et elle aime bien se promener la nuit au bord du lac. C’est là qu’elle rencontre Takiji qui, lui, a peur du soleil ! Le petit garçon est persuadé que la sorcière lui a jeté un sort et que les rayons du soleil le transformeraient en pierre. Avec l’aide de ses amis les oiseaux et les renards de la forêt, Akiko va venir en aide au petit garçon.

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Antoine Guilloppé propose un nouveau petit conte zen avec son personnage Akiko. Elle va découvrir l’amour grâce à Takiji.

Le livre s’ouvre sur deux pages avec une flopée de petits coeurs avec des motifs japonisants. Puis débute l’histoire de la très jeune Akiko. Dans un décors en noir et blanc, on se ballade au clair de lune et au rayon du soleil. Quelques couleurs et motifs colorés apparaissent sur certains objets ou personnages pour indiquer où l’oeil doit s’arrêter.

Akiko un soir au bord de l’eau, au chant des crapauds rencontre de nouveau Takiji. Il n’ose plus sortir du bois pendant le jour de peur de se transformer en caillou. La sorcière lui aurait jeter un sort mais ce n’est pas le cas du tout. Il lui faut juste une belle rencontre pour prendre confiance en lui et reprendre le cour de sa vie.

Une petite histoire assez simple qui pourrait plaire à des enfants. J’avoue être un peu déçu par cette histoire bien trop courte car on n’apprend rien sur les personnages. Je crois que les histoires d’Akiko ne me touchent pas beaucoup. On ne peut pas tout aimer d’Antoine Guilloppé.

Un jour, deux ours – Ghislaine Roman et Antoine Guilloppé

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C’était l’hiver des grands brouillards, les matins ressemblaient au soirs. A deux, les jours semblaient moins longs. Ainsi, Igor trouva Samson.

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Deux ours passent les longues journées dans l’obscurité ensemble. Nous avons d’un côté Igor et de l’autre, Samson.

Ils passent leur temps à jouer ensemble. Samson adore de son côté le poisson et l’autre préfère les châtaignes ou les glands. Toutes les occasions sont bonne pour jouer. Au matin, au soleil, ils se découvrent. Qui est Igor? Qui est Samson? Qui est tout blanc? Qui est marron? 

Un magnifique petit livre où le noir blanc se côtoie avec douceur pour mon plus grand plaisir. L’histoire est jolie et l’illustration sublime. Il plaira sans souci à tous les petits.

 

Le voyage d’Anoki – Antoine Guilloppé

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Depuis qu’il est tout petit, Anoki entend parler du Grand Blanc. C’est décidé, aujourd’hui, il part à sa recherche. Un voyage fascinant sous le regard des orques, des pingouins et des morses.

 

 

 

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Envie de partir sur la banquise avec Anoki? Il ne reste plus qu’à ouvrir Le voyage d’Anoki d’Antoine Guilloppé.

Voilà encore un ouvrage de l’illustration Antoine Guilloppé qui surprend par les effets de papier. L’histoire d’Anoki qui part à la recherche de du Grand Blanc n’est qu’un prétexte pour créer une histoire pour sublimer le papier. Le papier classique épais côtoie le papier brillant sur lequel la main glisse doucement pour trouver les motifs où je découvre poissons, igloos ou habitants. Puis la nuit se lève, Anoki regarde en l’air tout comme moi et il découvre les étoiles qui scintillent de façon argentée. Les pages se tournent et un pop-up s’ouvre en illustrant la rencontre de l’ours et du jeune garçon.

Une histoire que j’ai trouvé trop simple mais l’illustration compense beaucoup. Il y a une très bonne utilisation de la couleurs où le bleu se mélange au noir et blanc. D’ailleurs, lorsque j’ai fini de lire ce que je retiens c’est le côté tactile, le récit n’est que très secondaire, voir même inutile. Chose assez surprenant pour un ouvrage d’Antoine Guilloppé mais tout ne peut-être parfait.

Si vous aimez les esquimos ou les inuits, vous devriez aimé ce récit du grand froid où l’on rencontre un orgue ou des pingouins. Et si vous aimez le côté artistique des livres, vous serez doublement conquis. Mais si l’histoire vous est nécessaire, il risque d’avoir une petite déception.

Pleine Lune – Antoine Guilloppé

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C’est une nuit de pleine lune,
un bruit soudain retentit.
Quel est ce MYSTÈRE ? 

 

 

 

 

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Ah Antoine. Je me permets de te tutoyer aujourd’hui et de t’appeler par ton prénom. Une fois encore tu m’as bluffé. Tu ne le sais pas encore très bien, mais je suis une fan. J’essai d’emprunter tout tes livres à la bibliothèques mais la quantité me paraît faramineuse. Ton talent vaut bien les heures de lectures avec tes livres car le plaisir et la satisfaction sont au rendez-vous.

Et oui, Plein Soleil avait son pendant dans un autre univers avec cet ouvrage : Pleine Lune alors je ne voulais pas passer à côté. On retrouve les doubles pages noires et blanches avec des endroits découpés permettant de jouer avec les couleurs. Ici dans la nuit, des animaux sont au aguet car quelque chose se passe dans la fôret. On découvre bien entendu le loup. (Antoine adore les loups et les représentent dans beaucoup de livres.) Le renard, le hibou, les cerfs, les chauves souris, le sanglier, les lapins et les ours qui vivent ensemble et en harmonie dans la nature.

Antoine a sa pâte de création outre la découpe des motifs. Je l’ai bien remarqué très cher illustrateur de talents. Ton sens du détail me surprend presque toujours. Que ce soit le détail dans les branches d’arbre ou la texture du pelage, une certaine recherche de la perfection est bien présente. Alors à lire à la lumière de la lune ou à celle du soleil, je ne peux te dire qu’une chose J’adore et Merci de mettre de la poésie et de la poésie dans la vie.

Petit Glaçon – Emmanuelle Advenier et Antoine Guilloppé

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Quand on est un petit glaçon polisson, 
coincé sur la terre des Lapons, 
comment faire pour partir à l’horizon ?

 

 

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Petit Glaçon ne rêvait pas de devenir grand. Lui, il voulait tout simplement voyager, mais peut-il réaliser son rêve?

Petit Glaçon se lamente sur sa banquise Que du bleu bleu bleu dans les cieux cieux cieux que du blanc blanc blanc c’est pas marrant. Il s’ennui et rêve de voyage et de couleurs. Une tempête éclara et son voeu s’exauça, le voilà dans l’eau à naviguer au gré de vent. Il salua les animaux qu’il croisa qui l’avertissait du danger de sa fonte. Mais il ne voulut pas entendre que cela soit de la part du pingouin, de la baleine ou des morues. La chaleur montant au fur et à mesure de son voyage et impossible de faire demi-tour. Adieu Petit Glaçon, dit bonjour au chat.

Un jolie travaille graphique au service d’une histoire qui joue avec la taille de police que nous propose encore une fois l’édition Gautier-Langeureau. Une histoire pour enfant qui fini mal, chose assez rare pour être souligné. En effet, Petit Glaçon rêve d’une chose inaccessible pour un glaçon : se balader au chaud sans être un nuage ou dans une bouteille. Une lecture rapide et surprenante qui devrait plaire à de nombreux petits qui pourrait discuter du sujet avec les parents par la suite.

 

 

Croc-Blanc – Jack London et Antoine Guilloppé

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Manger ou être mangé, telle est la loi de la nature dans le désert blanc de froid et de glace où Croc-Blanc naît.

Mi-chien, mi-loup, c’est un sang mélangé qui va apprendre, après de durs traitements, à refaire confiance à l’Homme et découvrir l’amour.

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Les éditions Auzou propose un grand livre jeunesse avec l’adaptation de Croc-Blanc de Jack London par Arsène Lutin et les sublimes illustrations d’Antoine Guilloppée. Un très beau voyage sur les plaines à la rencontre de Croc-Blanc.

Le texte simplifié garde l’essence de son histoire, nous raconte la vie de chien-loups, Croc-Blanc recueilli par un indien racheté un homme qui va le dresser à la haine et enfin, recueilli par un homme plein de tendresse et d’amour. Une vraie vie de chien mise en images et couleurs par Antoine Guilloppé, grand maître de l’illustration jeunesse. Arsène Lutin a su mettre en avant cette amour/haine des hommes envers les animaux avec justesse aidé par l’image et le grand format de l’ouvrage valorisant ainsi les grands espaces.

Avec maladresse et étonnement, il découvre le monde : les fleurs, les hautes herbes, les arbres, les pierres roulant dans le cours des rivières. Mais aussi les mulots, les lapins et les écureuil. S’élançant à leur poursuite pour les attraper, il s’étale souvent à plat ventre ou atterrit les quatre pattes en l’air !

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J’ai été touché par cette jolie adaptation à mettre entre les mains des tous jeunes avant bien entendu de leur offrir le roman.

L’heure du bisou – Antoine Guilloppé

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Au creux du cou
Ils sont si doux.
Pour les petits loups
Ils sont partout….

Les bisous!

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Envie d’un peu de tendresse et de douceur? Et envie de le partager avec quelqu’un ce doux moment? Alors, L’heure du bisou d’Antoine Guilloppé est fait pour vous.

Toute occasion est bonne pour s’échanger des bisous que cela soit entre membres d’une même famille ou d’amis. Ainsi je regarde avec bonheur une maman éléphant donnant un baiser avec sa trompe à son enfant dans l’eau où « sur la banquise où souffle la bise » entre un orque et un ours blanc.

Que de belles scènes de tendresse entre tous ces animaux dans des décors naturels ou couleurs soyeuses et apaisantes. Chaque double pages nous présentes de fabuleux rayonnants de bonheur. Un livre à lire bien entendu aux touts petits avant l’heure d’aller au lit mais aussi au grand pour le plaisir des yeux et se rappeler le plaisir de la douceur d’un bisou.

Un très beau livre à offrir et à s’offrir bien entendu.

 

Tout d’un loup – Géraldine Elschner et Antoine Guilloppé

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J’avais les oreilles droites, des crocs blancs et pointus, l’échine un peu courbée sous mon poil argenté.
– Tout d’un loup ! disaient les gens.
Personne ne m’approchait. Personne n’aurait osé.
Mais un jour…

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Abandonné au coeur d’un chenil, un chien à l’apparence d’un loup est enfermé l’esprit pleins de rêves. Mais un jour tout peu changer.

Enfermé derrière une cage, il avait « les oreilles droites, des crocs blancs et pointus, l’échine un peu courbée sous mon poil argenté mais l’oeil vif, aux aguets. » tout comme un loup. Il voyait ces congénères de chenil être adopté mais personne ne voulait de lui. Pour combler sa tristesse, il regardait au-delà du ciel pour rêver de la nature. Et un jour, un homme, grand avec une écharpe rouge tenant un bâton à plonger son regard dans le sien et à partir de ce moment tout va changer. Il va trouver un métier dans la nature et être heureux.

Toujours dans le jeux du noir et blanc, de nouvelles couleurs s’insinuent pour mettre en valeur les personnage. Ainsi le pelage du loup apparaît gris lorsqu’une caresse cours de long en large ou le regard du berger qui devient marron lorsqu’il envoie un regard confiant à l’animal. J’ai adoré les fonds avec les immeubles où les lumières brillent où encore les héros se baladant dans la nature sur un dos de mouton.

Beaucoup d’imagination dans les détails et une histoire tout en douceur. Antoine Guilloppé signe ici avec talent un nouvel album.

Grand blanc – Antoine Guilloppé

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Antoine Guillopé signe une course poursuite en eau profonde. Un banc de poisson intéresse un phoque, qui est à son tour convoitée par une orque qui finira par croiser un requin blanc. Voici un sacré ballet où chaque être devient lui-même la proie d’un prédateur plus grand que lui. Particularité de l’approche: il s’agit d’un album sans texte habillé de deux couleurs- le bleu et le blanc- avec par endroit quelques touches de noir. Entre appétit et convoitise, l’histoire parvient à créer la surprise et à faire frémir le lecteur. Antoine Guilloppé parvient admirablement à créer une tension et des actions en jouant sur les vues rapprochées et d’ensemble, les plongées et contre-plongées en suggérant des mouvements dans un montage intéressant. A vite découvrir.

 

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Bienvenue dans les profondeurs de la mer où la loi du plus fort règne en maître. Antoine Guilloppé signe juste en image et couleur une aventure marine.

Dans des nuances de bleu, de noir et de blanc, l’illustrateur nous raconte l’histoire de trois mammifères marins : un requin, un orque et une loutre. La loutre est très gourmande de poissons qu’elle poursuit avec aisance dans l’eau. Mais voilà, un peu plus profond dans l’océan, se cache un orque qui surveille la chasseuse tout comme le gourmand requin. Ainsi va débuter une course poursuite entre la fuite de la première et les deux autres qui se poursuivent pour ensuite se battre.

Un récit qui m’a assez déplu. Je n’ai pas retrouvé la poésie d’autres ouvrages d’Antoine Guilloppé même si l’imagination est au rendez-vous. Peut-être que je suis insensible à l’univers de poissons en dessins.