Détectives – Tome 4 – Martin Bec – La cour silencieuse – Herik Hanna, Thomas Labourot et Lou

9782756062396_1_75Paris, 1932, une femme est retrouvée morte écrasée sur le sol d’une cour d’immeuble suite à une défenestration. L’inspecteur Bec est sur l’affaire et tout semble trop simple en apparence. Il sait que la vérité se cache ailleurs. Alors il va rendre justice grâce à son flair d’enquêteur. Prêt à trouver le meurtrier ?

Cette femme est assez jolie. Il n’y a pas de doute, la cause de la mort est la défenestration. On voudrait croire au début à un suicide. Mais pourquoi n’a-t-elle pas ouvert la fenêtre avant de se jeter dans le vide ? En plus, c’est la femme d’un collègue de la police alors il faut être un peu plus méfiant. L’inspecteur Bec sent qu’il y a quelque chose d’étrange dans cette histoire. Commence cela se fais-ce que personne dans l’immeuble n’ait rien entendu, rien vu ? Alors, il va chercher des indices dans l’appartement où il va trouver un mot déchiré dans la poubelle et un costume dans la cave. Les éléments arrivent à se mettre bout à bout et le coupable ne peut-être qu’une seule personne.

Quatrième lecture de la série Détectives et Martin Bec arrive en deuxième position. J’adore le personnage un peu taciturne mais qui communique avec les autres tout en se faisant respecter pour son savoir-faire et sa droiture. Il prend le temps qu’il faut pour résoudre une affaire même si cela déplaît à son supérieur. Les résultats sont là. Uniquement les coupables doivent aller en prison. Alors le rythme est lent. Tout est bien calculé, à la bulle prêt dans une ambiance un peu verte avec de la brume et de la fumée de pipe.

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J’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce polar-bd qui respecte bien des codes du roman. La pression monte doucement et les détails donnant des indices apparaissent au fur et à mesure. Et puis pour bien réfléchir, rien ne vaut une bonne bière entre collègue avec du lard et des lentilles, même à 10h30 du matin. Je me suis attachée aux personnes et j’aurais apprécié les retrouver dans une autre aventure. Par contre, cela ne sera pas le cas puisque c’est le principe de cette série de 7 tomes avec les 7 détectives de la bd 7 détectives. Le prochain tome on ira à la rencontre de Frédérick Abstraigt avec Hanna à la barre pour le scénario et Lou pour la couleur. J’ai hâte de lire la suite.

Si vous aimez les enquêtes, les policiers qui font bien leur boulot, les manipulations, vous trouverez votre bonheur dans ce tome 4. Vous risquez de tomber sous le charme de Martin Bec tellement il est sympathique ce bon monsieur.

L’avis de Belette : « Même si les rouflaquettes du commissaire Bec sont moches à mourir, j’ai aimé le suivre dans son enquête, lui, son pardessus et sa pipe. »

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12 commentaires

  1. J’avais découvert le collection « 7 » avec 7 détectives et puis 7 pistoleros. C’est en ouvrant mon Lanfeust Mag du mois que j’ai découvert l’album 5 de la série détective et appris qu’ils en avaient fait une série. C’est John Eaton dans le suivant et j’ai noté la série dans mon carnet, pour quand j’irai à la bibli !

    • John Eaton est le tome 6 il sort en août. Tu devrais aimer ce personnage puisqu’il enquête avec un compagnon médecin. Cela doit te rappeler quelqu’un que tu aimes bien. Non? 🙂

      • Bien ! C’est mieux que trois pater et deux avé… tiens, ça me rappelle une autre blague !

        L’action se déroule dans un village de campagne. Le curé, vieux et malade, se fait remplacer par un jeune débutant.

        Sa première journée démarre par l’acte laborieux et intimiste qu’est la confession…

        Enfermé dans le confessionnal, il s’entretient avec une femme.

        Elle :
        « Mon Père, pardonnez-moi parce que j’ai pêché… »

        Lui :
        « Je vous écoute ma fille… »

        Elle (après un long silence) :
        « … voilà, j’ai trompé mon mari… »

        Lui (fouillant dans son carnet pour connaître la sentence) :
        « Voyons, pour l’adultère, je vous donne… heu… 2 Pater et 3 Ave Maria ! »

        Elle :
        « … ce n’est pas tout mon Père…(très long silence)… je lui ai fait une fellation… »

        Lui (prit de panique car il ne trouve pas la Rédemption pour une fellation…) :
        « Heu, je vous demande quelques instants… »

        Le jeune curé court sur la pointe des pieds vers les enfants de coeur qui se trouvent dans la Sacristie .

        Lui (essoufflé) :
        « Dites les enfants, qu’est-ce qu’il donne le curé pour une fellation ? »

        Eux (en chœur) :
        — Un Bounty !!!

      • je vais aller voir un buraliste chinois. il a du mal à comprendre quand je lui parle mais si il n’a pas, il essaie de me le commander 🙂

      • Et bien figure toi que mon buraliste chinois ne connaît aucun des deux magazines. Il pense que Spirou est un personnage de bd mais Lan quelque chose, ne lui dit rien du tout.
        Demain, je vais essayer de trouver un nouveau vendeur de journal 🙂

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